Dans la perspective du Grand Paris, le président de Keolis, Jean-Pierre Farandou, souhaite se positionner à la fois sur le métro mais également sur un réseau de bus élargi dont il vante les mérites.
"Le Grand Paris, ce n'est pas que le métro ou le tramway", a plaidé vendredi, devant des journalistes, Jean-Pierre Farandou, le président de Keolis. La filiale de la SNCF souhaite avoir sa part du gâteau du Grand Paris, comme il l'a déjà rappelé, sur l'exploitation de métros mais aussi de RER et de tram-train du Grand Paris, "un domaine où nous avons autant de savoir-faire que la RATP, et plus encore même une fois ouvert le métro automatique d’Hyderabad en Inde et ses 74 km de lignes que nous exploiterons".
Mais Jean-Pierre Farandou a également vanté les mérites du transport routier de voyageurs au sein du Grand Paris. "Je suis un ardent défenseur du bus pour le Grand Paris avec un véritable plan qui s’inscrirait dans la lignée de celui mis en place par le Stif et porté par Pierre Serne (vice-président du Stif, ndrl) au niveau de la région". Des avantages qu'il chiffre en ces termes : 1000 bus c’est 100 lignes régulières, "soit 800 000 voyageurs par jour soit autant qu'un RER, 3500 emplois créés à tous les postes et surtout un délai de fabrication de moins d’un an". Enfin, l'argument d'un coût total réduit comparé aux modes ferroviaires, évalué à 250 millions d'euros, devrait rééquilibrer les projets du Grand Paris en accordant plus de place au bus, "notamment en Grande Couronne".