Ford, GM et Toyota s’allient pour normaliser les tests sur le véhicule autonome
Créer des normes. Les trois constructeurs Ford, General Motors et Toyota ont annoncé mercredi la création de l’Automated Vehicle Safety Consortium (AVSC), un groupement destiné à réfléchir sur les normes de sécurité pour les véhicules autonomes. Dans un communiqué, les trois constructeurs automobiles, tous impliqués dans le développement de véhicules à conduite déléguée, déclarent vouloir s'associer avec SAE International, une organisation internationale spécialisée dans l'ingénierie des voitures, dans le but d'établir des «principes directeurs pour la sécurité des véhicules autonomes afin d'aider à créer des normes». Le consortium s'est aussi engagé à créer un environnement susceptible de permettre de faire des tests en toute sécurité, notamment sur des voies publiques, afin de favoriser le développement et le déploiement de ce type de véhicules. Cette approche, qui vise surtout le marché nord-américain, vient donner un cadre rassurant aux nombreuses expérimentations menées sur le sol des États-Unis, où les constructeurs disposent parfois d’une grande souplesse pour mener leurs tests.
Guide des meilleurs pratiques. Ford, General Motors et Toyota prévoient de partager leurs expériences de tests et de développement pour compiler les meilleures pratiques de l'industrie. Le groupe publiera ensuite sa liste des bonnes pratiques afin que d'autres constructeurs, développeurs de technologies et municipalités aient un outil de référence commune. D’autres constructeurs pourraient rejoindre le consortium mais AVSC n’a pas apporté plus de précisions sur ce point. Le consortium sera dirigé par Edward Straub, auparavant directeur du programme technique de l’American Center for Mobility, un organisme de test et certification pour les véhicules connecté et autonome. «Notre première tâche consistera à identifier les principes communs de sécurité du consortium pour les niveaux d’autonomie 4 et 5», explique-t-il à Autonews. La première feuille de route devrait être publiée «prochainement», avec la divulgation sur les meilleures pratiques trois à six mois plus tard, a-t-il précisé.
G. H.