Le groupe de travail consacré à l'installation des éthylotests à bord des véhicules de transport de voyageurs fonctionne à plein au Conseil national des transports (CNT). Mais ce n'est pas pour autant qu'il valide l'équipement des "autocars affectés aux transports en commun d'enfants d’éthylotest anti-démarrage (EAD) à compter de la rentrée 2009".
Scepticisme général
D'abord parce que les fédérations de transporteurs voient dans cette mesure un générateur de problèmes techniques en tout genre. Ensuite parce que la consultation des départements par le Groupement des autorités responsables de transport (GART) en dit long sur le scepticisme général : les intéressés mettent en doute "l'opportunité et l'efficacité de la mesure", ainsi qu'un "surcoût occasionné à la mise en place des EAD à 112 millions d'euros. Et qui assurerait cette augmentation ? Grosso modo les départements.
Repli stratégique
Porteuse de ce projet de texte, l'administration a proposé de n'appliquer la mesure "que sur les véhicules neufs commandés à partir de la parution de l'arrêté d'application", puisqu'il s'agit de permettre aux appels d'offres passés après la parution du texte de se doter de véhicules adaptés.
L'obligation d'équipement en éthylotest pour l'ensemble des flottes viendrait à échéance le 11 février 2015.
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Consulter le dossier consacré aux éthylotests dans le magazine Bus & Car n° 827 (réservé aux abonnés)