"L’expérimentation à Guimilliau et Plouzévédé dans le Pays de Landivisiau veut aussi encourager de nouvelles mobilités pour les besoin du quotidien des habitants en milieu rural.
Sans voiture, l’accès au train reste difficile dans les zones rurales. Par conséquent, en augmentant les mobilités, mécaniquement on augmente l’accès aux gares" conclut Laurent Eisenman, directeur du programme « Nouveaux usages et services ruraux » de SNCF Tech4Mobility.
Le groupe ferroviaire a en effet investi plusieurs centaines de milliers d’euros dans ces expérimentations. La SNCF finance par exemple une thèse en psychologie sociale comportementale, à l’université de Rennes 2, afin d’étudier les nouvelles habitudes des habitants de la ruralité. C’est en fait tout un protocole expérimental qui a été mis en place.
À Plouzévédé, c’est surtout le potentiel de covoiturage et d’auto-stop qui sera activé. La commune de Guimiliau, quant à elle, se situe sur un axe stratégique, entre les Monts-d’Arrée et Landivisiau, à proximité de Sizun et de Châteaulin notamment.
"La voiture est encore là pour longtemps, mais elle coûte cher et on peut aussi ne pas en avoir. Développer les mobilités partagées ou douces, c’est aussi développer le lien social, le tourisme et participer au dynamisme du territoire" énumère Laurent Eisenman.
Les deux mobiliers urbains resteront installés sur le long terme mais un premier bilan sera tiré par la SNCF à la fin juillet 2025. Il prendra en compte des données concernant la pratique du vélo, la pratique de la conduite, ainsi que les résultats d’une enquête menée auprès des habitants.