Environnement : c’est reparti pour le téléphérique urbain de Brest
Un nouveau départ. Mis à l’arrêt après seulement onze jours de fonctionnement, le téléphérique urbain de Brest rouvre ses portes au public le 5 janvier 2017 mais, cette fois, de façon réglementaire. Premier d’une série en France, le téléphérique urbain de Brest avait fait l’actualité deux fois en novembre 2016 : le 19 novembre pour son inauguration et le 30 novembre pour son arrêt forcé à cause de « petits défauts techniques ». En effet, la porte d’une cabine s’était ouverte durant le trajet qu’effectuait un technicien. Un incident mineur « réglé dans la journée », avait assuré aussitôt le constructeur, la société Bartholet, spécialisée dans les remontées mécaniques et les parcs d’attraction.
Utile et agréable. Néanmoins, le changement de systèmes de capteurs qu’avait provoqué l’incident n’en avait pas moins obligé le constructeur à demander une nouvelle validation du dispositif par l’Etat, ce qui a valu au téléphérique cet arrêt de presque quarante jours. Celui-ci ayant été obtenu, les Brestois retrouveront donc avec plaisir leur nouveau mode de transport écologique dès le matin du jeudi 5 janvier. Embarquant jusqu’à 60 passagers dans ses deux nacelles, le téléphérique réalise son trajet de 420 mètres en seulement trois minutes, tout en offrant en même temps une vue exceptionnelle sur la ville. Plus que ses aspects fonctionnels et écologiques, c’est son caractère attractif qui obtient les faveurs des usagers. Pour Bartholet, le téléphérique de Brest représente donc une belle vitrine technologique pour les appels d’offres que ne devraient pas manquer de lancer Orléans, Toulouse, Grenoble, Chambéry, Saint-Etienne et Créteil, autant de villes qui désirent elles aussi s’équiper d’un téléphérique.
Michel GRINAND (avec AFP)