La branche autocars de Daimler a engrangé un bénéfice de 124 millions d'euros en 2013 contre une perte de 221 millions d'euros l'année précédente. Au total, 33 700 véhicules ont été vendus pour un chiffre d'affaires de 4,1 milliards d'euros.
Daimler Buses a présenté des résultats annuels positifs pour l'année 2013, et signe son retour aux bénéfices dans ses comptes après une année 2012 dans le rouge. "Nos efforts ont payé, a commenté Hartmut Schick, son président. Nous avons inversé la tendance montrant ainsi le type de performance dont sont capables des équipes de Daimler Buses, nous voulons poursuivre ces développements en 2014 avec une croissance supérieure". Le bénéfice s'élève ainsi à 124 millions d'euros en 2013 contre une perte de 221 millions d'euros l'année précédente. Au total, 33 700 véhicules ont été vendus pour un chiffre d'affaires de 4,1 milliards d'euros, soit une progression de 5% par rapport à 2012.
Une part de marché de 51,2% en Allemagne
La part de marché du constructeur sur l'ensemble de ses marques s'élève à 30,8% en Europe de l'Ouest (contre 28,3% en 2012), "soit la plus élevée jamais atteinte par Daimler Buses. La forte demande pour les autobus Mercedes-Benz, en particulier pour les nouveaux Citaro, a eu un effet positif sur nos ventes en Allemagne", pays où la part de marché de Daimler atteint 51,2%, tous types de véhicules confondus.
Effet bénéfique du passage en Euro VI
Le groupe attribue l'essentiel de sa croissance au passage de l'ensemble de son catalogue de véhicules en Euro VI courant 2013 et avec un total de 1 000 Mercedes-Benz Euro VI déjà livrés à ce jour. Côté produits, l'introduction des nouvelles gammes ComfortClass, lauréate du Coach of the Year 2014, et TopClass de Setra ont été des étapes importantes de l'année 2013. De plus, son programme de mesure d'économies, de rationnalisation de l'outil de production et de réductions d'effectifs, Globe 2013, a été achevé fin 2013.
Un carnet de commandes déjà bien rempli
Pour 2014, Daimler Buses affiche son optimiste pour ses prévisions de ventes. "Nous pourrons atteindre nos objectifs annuels grâce à un niveau satisfaisant de commandes, et nous savons d'ores et déjà que nos usines fonctionneront à plein régime jusqu'à la moitié de l'année, aussi bien les autobus que les autocars, c'est tout à fait remarquable puisque le début est traditionnellement calme dans notre secteur".