La Commission européenne va financer la moitié du projet Scoop, lancé en février dernier par le gouvernement, et visant à déployer des systèmes de dialogue entre véhicules et infrastructures dans cinq sites pilotes en France.
L’Europe a flairé le "Scoop" français. Dans un communiqué, Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports "se félicite du soutient financier de l’Union européenne" pour le bien nommé "Scoop", un projet de transports intelligents. Le 24 novembre dernier, Bruxelles a en effet décidé de prendre en charge 50% des frais engendrés, suite à une demande de subvention émise en mars dernier. Le budget global de la première phase est de 13 millions d’euros (sur 20 millions au total).
Des transports intelligents en 2020 ?
Scoop est sorti des bureaux du ministère de l’Ecologie en février dernier. Ce projet pilote consiste à équiper 3000 véhicules et 2000 km d’infrastructures routières de bornes et récepteurs Wi-Fi leur permettant de communiquer entre eux, sur cinq sites français (en Ile-de-France, en Bretagne, sur l’autoroute Paris-Strasbourg, à Bordeaux, et sur des routes départementales en Isère). Alain Vidalies mise sur l’équipement des sites testeurs "d’ici fin 2015", préparant un "déploiement national à l’horizon 2020".
A bord des véhicules concernés, les conducteurs recevront chacun une tablette qui affichera des alertes sur les conditions de circulation, les chantiers, la vitesse autorisée, les accidents et autres obstacles. Les véhicules, quant à eux, pourront communiquer aux "routes" davantage d’information sur lesdits obstacles, leur position ou encore leur vitesse. Ces données seront ensuite retransmises aux gestionnaires routiers.