Alors que le salon Transports Publics 2012 vivait ses derniers instants, Bruno Gazeau, délégué général de l’UTP, a dressé un bilan à chaud.
La satisfaction est incontestablement au rendez-vous pour ce cru 2012 : "Nous sommes contents, très contents de cette quatrième édition. Il n’y a pas eu de couacs, le nombre d’exposants a été important avec une bonne représentation d’acteurs européens venus d’Italie, de Suisse, de Suède, d’Allemagne... Il en est de même pour les visiteurs. Cette européanisation restera un des éléments marquants de cette édition 2012, et je souhaite qu’elle devienne un acquis du salon. Nous n’avons pas encore les chiffres exacts, mais je pense que la barre des 10 000 visiteurs a été franchie, ce qui est considérable pour notre secteur d’activité. Les débats ont connu une excellente audience, avec des intervenants de grande qualité et des échanges riches. Il s’agit incontestablement du salon le plus abouti qu’il m’ait été donné d’organiser. Je pense que cet événement a atteint une forme de maturité. De plus, nous avons eu la visite de deux ministres, qui ont passé du temps à la rencontre des exposants. La venue de Laurence Parisot, Présidente du Medef, a également été intéressante, elle a notamment rejoint la position portée par Michel Bleitrach, président de l’UTP sur le plan du VT interstitiel, ce qui est une très bonne nouvelle. En repartant, elle m’a déclaré : "Vous m’avez fait découvrir le domaine du transport de voyageurs". Je pense qu’elle a pris clairement conscience que notre activité ne se limitait pas à celles des grandes entreprises publiques ou des régies, mais qu’elle comptait nombre de grands acteurs privés jouant un rôle de premier plan, notamment sur la scène internationale".
Mettre en avant les services
Bruno Gazeau identifie tout de même quelques pistes d’améliorations en vue de 2014 : "Les acteurs du stationnement n’ont pas été assez représentés alors qu’il s’agit d’un pan essentiel de la mobilité. Par ailleurs les exposants de matériel et d’infrastructures étaient largement majoritaires. A l’opposé, les services associés à la mobilité n’étaient pas assez représentés. Dans deux ans, il faudrait que les acteurs de cette activité soient plus nombreux et que nous les mettions plus et mieux en scène. Mais, je pense qu’en 2014 cela se fera de manière assez naturelle avec la généralisation de l’open data qui favorisera le développement de nouveaux services et les rendra plus que jamais incontournables. On pourrait également songer à ouvrir le GIE à de nouveaux entrants, pourquoi pas étrangers. A l’UTP, nous n’y sommes pas opposés. Enfin, je pense que nous devrions cesser de nommer l’événement Transports Publics et mettre en avant le sous-titre : Salon européen de la mobilité".