Sur l’île de la Désirade, qui appartient à l'archipel des Antilles, les élus locaux ont lancé en novembre 2012 une régie municipale de transport baptisée Les "Désirbus". Le bilan est jugé satisfaisant par les élus et les usagers.
Jusqu’ici, le transport public sur l’île de la Désirade, dépendance administrative de la Guadeloupe, était essentiellement accompli par des particuliers. Mais en période de forte affluence touristique, les rotations de ce mode de transport quelque peu anarchique ne bénéficiaient guère aux habitants.
Des études ont été menées sous la houlette de la commune, laquelle a engagé un débat public afin de créer un service de transport public fiable avec des horaires fixes, débouchant sur la création d’une régie municipale des transports en novembre 2012. Depuis cette date, deux minibus - un de neuf places et un de 17 places – conduits par cinq conducteurs assurent ce service entre 5 h 10 et 18 h 30, tous les jours de l’année, irriguant une vingtaine de points d’arrêt.
Au départ, un budget de 170 000 euros a été alloué à la régie (dont 35 000 par le conseil général), mais l’enveloppe a depuis été augmentée a été revu à la baisse, grâce à des recettes billetterie supérieures aux prévisions. Environ 200 personnes par semaine profitent des "Desirbus". Un service d'abonnement devrait prochainement être mis en place.
Interrogé par le quotidien France-Antilles, Lucie Soulard, présidente du conseil d’exploitation Désirbus et adjointe au maire, estime que ce service correspondait "à un vrai besoin" pour l’île et ses habitants qui bénéficient dorénavant "d’un service fiable avec des horaires précis. Avant, des personnes proposaient ce service, mais pour une question de rentabilité, elles préféraient effectuer des visites guidées pour les touristes".