Le nouveau réseau de bus lyonnais est entré en service le 29 août 2011. Bernard Rivalta, président de l'autorité organisatrice, a tenu à saluer le succès de ce coup d'envoi auprès des usagers.
Présentée comme la plus importante restructuration européenne d'un réseau de transport en commun, Atoubus, mis en musique par le Sytral (autorité organisatrice) et Keolis (exploitant), à Lyon, a conquis ses promoteurs. Et semble-t-il les Lyonnais, dès sa mise en service, le 29 août 2011.
Lors de la conférence de presse donnée à la mi-journée de cette mise en service, Bernard Rivalta, président de l'autorité organisatrice, n'a pas manqué de se féliciter d'un taux de régularité (espacement entre deux bus) de 85% et d'un taux de ponctualité (respect des horaires) de 76%. Des chiffres tout à fait conformes aux données du réseau, à pareille époque. À ce moment, 200 000 voyages/bus (environ 40% de la fréquentation totale du réseau) ont été enregistrés, fréquentation comparable, elle-aussi.
L'union sacrée
Il est vrai que l'on pouvait tout redouter en cette occasion : un mouvement de grève, par exemple, comme celui qui a prévalu à Clermont-Ferrand, ou, dans d'autres circonstances sur le réseau lyonnais. Mais l'indicateur "Service Non Assuré" affichait au départ des bus, ce matin du 29 août, "0" ! Un chiffre qui signe effectivement l'adhésion du personnel.
Mieux, le président du Sytral peut se targuer d'avoir réalisé l'union sacrée. Les retraités se sont mobilisés : "ils seront remerciés d'une façon ou d'une autre par Keolis", ajoute Bernard Rivalta. Avec 300 personnes dédiées à l'information des usagers, ils resteront en poste durant deux semaines encore. Et quoiqu'il advienne, il est hors de question de présenter Atoubus comme une solution "cheap", alors qu'à terme, contrairement à d'autres villes, le réseau de métro lyonnais est appelé à rester en l'état.