L’incendie qui a ravagé, le 8 avril dernier, l’entrepôt où étaient stationnés divers matériels roulants, dont certaines véritables pièces de musée, ne remet pas en cause l’exploitation du chemin de fer Le Mastrou qui a redémarré sa seconde saison le 19 avril dernier.
L’incendie qui a ravagé, le 8 avril dernier, l’entrepôt où étaient stationnés divers matériels roulants, dont certaines véritables pièces de musée, ne remet pas en cause l’exploitation du chemin de fer "Le Mastrou" qui a redémarré sa seconde saison, le 19 avril. Il avait été remis en service en juillet dernier après une interruption d’une durée de cinq ans. "C’est sans doute un incendie déclenché par des squaters qui s'étaient installés dans ce bâtiment proche de l’ancienne gare de Tournon (07) qui est à l’origine du sinistre", suppose Yves Plessis, président des Courriers Rhodaniens, actionnaire de la Société Nouvelle des Chemins de Fer du Vivarais avec Kleber Rossillon, exploitant du Chemin de Fer de l’Ardèche. Pour autant un dépôt de plainte a été effectué à la gendarmerie. Il est vraisemblable que le préjudice soit élevé, compte tenu de la destruction de plusieurs wagons classés monuments historiques. "Nous attendons les résultats de l’enquête de gendarmerie, mais nous avons conservé les plans des wagons, ce qui nous permettra ultérieurement d’envisager leur reconstitution à l’original", poursuit Yves Plessis. Un dossier qui sera à prendre en mains par les trois structures intéressées : les Monuments Historiques, les assurances et la Société Nouvelle des Chemins de Fer du Vivarais. Si l’incendie a mis à mal le côté patrimonial, le côté opérationnel de l’exploitation n’est en rien impacté : "depuis le dernier week-end de Pâques, nous disposons de la dizaine de wagons qui sont nécessaires pour assurer les services du Mastrou entre Saint-Jean-de-Muzols et Lamastre", confirme Yves Plessis. Une exploitation qui, jusqu’en novembre prochain, ambitionne de dépasser la barre des 20 000 passagers.