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Alstom choisit General Electric

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Le géant français de l’énergie et du transport, Alstom, a finalement opté pour l’offre du groupe américain General Electric, après deux mois d’incertitude.

"Mon conseil [d’administration] à l’unanimité a considéré que l’offre de General Electric (GE) était la meilleure", a affirmé Patrick Kron, le Pdg d’Alstom aujourd’hui, 23 juin, sur Europe 1. Sur une décision communiquée le 22 juin, la branche énergie du groupe français ira en effet au géant américain, General Electric, contre 12,35 milliards d’euros.

Une "alliance globale dans le ferroviaire"

"Mon objectif est de faire que un plus un fasse plus que deux", a répété Patrick Kron à deux reprises. Selon lui, "les co-entreprises [détenues à 50% par chacune des deux parties, ndlr] combineront les atouts d’Alstom en France avec la puissance de feu de General Electric dans le monde." La partie transport, qui "sort renforcée de cette opération", selon le numéro un d'Alstom, se verra étoffée de l’activité signalisation de General Electric (un chiffre d’affaires de 500 millions de dollars en 2013 et 1 200 salariés), cédée à hauteur de 600 millions d’euros.

Selon Alstom, cette "alliance globale dans le ferroviaire" sera scellée par "la signature d’un ensemble d'accords de coopération portant sur les services aux locomotives de GE en dehors des Etats-Unis, la R&D, l’approvisionnement, la fabrication, et l’assistance commerciale aux Etats-Unis". Selon le conseil d’administration du groupe français, l’offre de Siemens et de Mitsubishi Heavy Industries (MHI), les premiers concurrents de GE, "ne répondait pas de manière adéquate à l’intérêt social d’Alstom ni à celui de ses parties prenantes".

Sur la table des actionnaires


Patrick Kron affirmait ce lundi que l’opération devrait mettre fin à "de longues phases d’incertitude". Mais la partie n'est pas tout à fait gagnée. Cette décision sera à présent soumise aux actionnaires d’Alstom, et notamment à Bouygues qui possède 29,4% de son capital. Seulement, l'Etat souhaite désormais s’engager dans le capital d’Alstom à hauteur de 20%. Des négociations entre Bouygues et Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique, sont en cours sur le prix de l’action.

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  • La rédaction
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