Allocab tend la main aux taxis
Dans la partie de billard qui se joue entre sociétés de taxis et sociétés de Voitures de Tourisme avec Chauffeurs (VTC), Allocab vient de proposer une initiative intéressante. Dans le cadre de son développement, son président Yanis Kiansky souhaite ouvrir son service aux 57 000 taxis français. Pour lui, il y a quatre raisons d'ouvrir la plateforme Allocab aux taxis : mettre le client au cœur du service de transport, permettre au réseau Allocab de s'agrandir, desservir les petites communes en profitant du plus grand maillage des taxis et faire profiter à ceux-ci de la technologie et de la croissance du marché du transport à la demande, via Allocab.
Une phase d'expérimentation de trois mois vient de s'achever. Elle a concerné 400 chauffeurs de taxi et la moyenne des notes recueillies auprès des clients s'élève à 4,72 sur 5. "C'est excellent ! Et c'est un pas symbolique qui montre que VTC et taxis peuvent travailler main dans la main, sur le marché de la réservation préalable des courses, en proposant un service de qualité", en conclut Yanis Kiansky, président d'Allocab. Les 400 chauffeurs de taxi sont en attente de leur affiliation. Effectivement, pour Allocab, les taxis peuvent représenter un excellent relais de croissance pour cette entreprise qui ne vise pas moins que devenir la plateforme numéro 1 du transport de personne à la demande, en Europe. Pour l'heure, avec 2 500 chauffeurs affiliés (dont 2 000 en Ile-de-France), Allocab est surtout présent sur les zones urbaines importantes : plus de 40 villes en France.
La plateforme couvre cependant 90% du trafic aéroportuaire national et, grâce à un partenariat avec la SNCF, elle est présente dans 22 des plus grandes gares du pays. Ses perspectives de croissance sont ambitieuses : passer de 200 000 utilisateurs, avec les 2 500 chauffeurs affiliés au début de 2016 à 300 000 utilisateurs pour 3 500 chauffeurs affiliés à la fin de cette année.