Airbus espère tester son drone taxi en 2018
A la fois drone et hélicoptère. Airbus compte faire voler son taxi-volant autonome d’ici un an, soit avant la fin de 2018. Dans un communiqué publié au début de ce mois d’octobre, le groupe aéronautique annonce qu’il a commencé à tester « avec succès » le système de propulsion de son projet de véhicule urbain volant CityAirbus. Au cours de cette phase de test, l’avionneur a pu vérifier la performance individuelle des hélices carénées, ainsi que l'intégration de l'unité de propulsion à grande échelle avec deux hélices (sur quatre). Le CityAirbus possède en effet quatre hélices verticales qui entourent une carlingue pouvant contenir jusqu’à quatre passagers. Il peut décoller et atterrir verticalement et se mouvoir à 120km/h grâce à un moteur électrique Siemens de 100 kW. Selon le constructeur, le recours à quatre hélices permet d’offrir une meilleure stabilité, tout en réduisant les nuisances acoustiques.
Survoler les embouteillages. Le taxi-drone volant permettra à Airbus d’offrir des services en cœur de ville et de compléter l’offre de mobilité pour rejoindre les aéroports et les gare dans les centres-villes congestionnés. Le constructeur assure qu’un pilote sera présent à bord dans les première phases, bien que sa présence servira surtout à rassurer les passagers et les habitants situés sous ses rotors : le véhicule pourra en effet se mouvoir de manière autonome. Airbus ne précise pas la date de commercialisation de son taxi-drone et cette précaution n’est pas inutile puisque, pour l’instant, l’appareil n’a pas encore été testé de manière complète, avec tous ses éléments connectés entre-eux. Cette phase interviendra sur un terrain d’essai dans la première moitié de l'année à venir, le premier vol étant prévu pour la fin de 2018. Pour cette année d’expérimentation, l’engin commencera à être dirigé à distance, avant qu’un véritable pilote ne se risque dans le cockpit.
Grégoire Hamon