L’OPCA-Transports, Promotrans et l’AFT-Iftim, les trois géants de la formation dans le transport en France, ont fait un bilan de l’année 2013, marqué par un nombre record de départs en formation.
L’OPCA-Transports s’en félicite : avec près de 200 000 actifs concernés, l’année 2013 a vu "un niveau de départ en formation jamais atteint". Pour l’AFT-Iftim, même constat. Promotrans, plus modeste, compte tout de même près de 46 000 stagiaires, apprentis et étudiants, et affiche une hausse de son chiffre d’affaires de 2,4% par rapport à 2012. Depuis le 24 juin dernier, ces trois pontes de la formation dans le transport se sont réunis dans une convention de partenariat national, qui tend à simplifier les démarches pour les professionnels du transport intéressés, et à créer un vaste pôle de la formation dans ce domaine.
Avec un budget total de 193 millions d’euros investis dans le financement des formations, l’OPCA-Transports a augmenté ses dépenses de près de 20% en 2013. Pour les bénéficiaires, force est de constater que la formation est payante. Toujours selon les chiffres de l’OPCA, sur les 1500 formés en Préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI), 88% ont trouvé un emploi dans les transports. C’est également le cas pour 59% des apprentis en contrat de professionnalisation (5500 personnes formées). Pour les bénéficiaires du Contrat de sécurisation professionnelle (CSP), le taux d’accès à l’emploi dans les transports, de 27%, est cependant plus timide.
Des nouvelles offres plus ciblées
Depuis 2013, l’OPCA-Transports mise sur des offres standardisées à destination de publics spécifiques, ce qui peut expliquer le bon bilan des organismes de formation. Par exemple, l’organisme partiaire a lancé début 2014, l’offre "T-Diag/Génération", une prestation d’appui-conseil dans la gestion des âges (jeunes et seniors notamment) pour les entreprises de moins de 300 salariés. Un autre dispositif de formation, "T-Profession’elles", est dédié aux femmes. Selon l’OPCA-Transports, "112 260 dossiers de formations ont été pris en charge grâce à ces démarches".
Conçu avec l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), le dispositif "T-Sesame" permet, lui, une remise à niveau sur les savoirs fondamentaux, comme le calcul ou l’écriture. L’an passé, 300 salariés en ont bénéficié. Dans le même sens depuis cette année, un serious game (un jeu vidéo formateur), baptisé Time Explorer, permet de parcourir quatre mondes futuristes en résolvant des calculs ou des problèmes de logique.