Bus et Car Connexion se consacre principalement aux bus...et aux autocars. Cars express, gares routières, BHNS, autocars scolaires, de tourisme, complémentarité car/train, ...mais aussi covoiturage, mobilité électrique, etc. : on n'a peut-être jamais autant parler du mode routier. Et c'est pour accompagner cette évolution qu'il fallait que le titre reparaisse. C'est le cas depuis juin.
Le résultat? Plus de 800 abonnés sur le fil d'actu Linkedhin (ouvert en septembre). Une newsletter adressée à 2300 abonnés avec un taux d'ouverture de 30%. Entre 10 000 et 12000 "séquences" par mois sur le site.
Alors si les bus et les cars demeurent bien le coeur de cible du titre, d'autres problématiques interfèrent avec les véhicules, leur environnement, et notamment la transformation numérique dans laquelle ils s'inscrivent. C'est d'autant plus vrai qu'il faudrait encore traiter d'une manière plus approfondie d'intermodalité.
C'est tout à fait le cas pour les réseaux de transport collectif- urbains ou non urbains avec les tram trains par exemple -, mais pas uniquement: les cars Macron revendiquent, tout comme le covoiturage, ou l'autopartage, une place au sein de la gamme des solutions qui permettront d'opérer un report modal à la hauteur des enjeux. A la hauteur des besoins.
Il ne faudrait pas oublier les modes actifs qui prennent peu à peu un rôle important. Mais surtout en ville, ou pour les loisirs, où le vélo témoigne d'une vraie alternative, au-delà de l'engagement militant qu'il suscite. Et qui fait des "envieux".
Pour traiter de ce sujet, et de bien d'autres encore, Insider Mobilités apparaîtra dans la newsletter de Bus et Car Connexion, pour offrir un supplément d'informations durables à tous celles et ceux qui veulent savoir ce qui se passe en dehors de leur coeur de métier. Qui y voient des opportunités ou tout simplement, y cherchent de l'inspiration.
En 2024, cette initiative prendra de l'ampleur avec la création d'un think tank et la participation à des séminaires immersifs.
Je n'en dis pas plus.
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Covoiturage. Bientôt un réseau de 15 lignes de covoiturage dans la région qui tient ses assises du covoiturage ce jeudi. "Il faut simplifier au maximum", c'est l'objectif affiché pour François Durovray, président de l'Essonne, département champion du covoiturage en France, et invité de France Bleu Paris.
Concrètement en quoi consiste ces lignes ? "Comme une ligne de car sauf que les véhicules sont des voitures conduits par des automobilistes. L'objectif est de capter les habitants qui vont d'un point A à un point B avec une fréquence de passage toutes les 6 minutes." Ces lignes n'empièteront pas sur les voies, comme c'est prévu en revanche sur le périphérique, l'A1 et l'A3 après les Jeux Olympiques avec des voies dédiées au covoiturage et aux transports en commun.
Trois lignes testées entre l'Essonne et les Yvelines dès 2024
**L'Essonne va expérimenter "avec la région et le département des Yvelines trois premières lignes en 2024" pour aller au plateau de Saclay, pour un coût de 300.000 euros. Développer les parkings relais en parallèle "est à prévoir", indique François Durovray, qui explique qu'il aura "quelques places de parkings réservés" au niveau des lieux de prise en charge.
Pour que les règles soit plus lisibles, et simples pour tous les Franciliens, François Durovray milite pour un opérateur régional, sorte de guichet unique, sur lequel les habitants pourront s'inscrire et réserver leurs places et leurs trajets.
Enfin pour inciter les Franciliens à passer au covoiturage encore peu rentré dans les usages avec près de 200.000 trajets en octobre, François Durovray rappelle que les détenteurs de Pass Navigo ont droit à des aller/retour gratuits. Une mesure qui s'ajoute au dispositif de l'Etat qui reconduit sa prime de 100 euros en 2024 pour les nouveaux covoitureurs pour les courtes distances. Enfin le département de l'Essonne, lui, propose la gratuité pour les jeunes de 16 à 25 ans.
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Leasing social et bonus écologique. La formule de « leasing social », qui permettra aux ménages les moins aisés de louer pendant au moins trois ans une voiture électrique pour 100 euros par mois, sera opérationnelle à compter du 1er janvier. « Le but, c’est qu’on vous aide à acheter des véhicules électriques plutôt produits chez nous », a déclaré le président de la République dans une vidéo diffusée jeudi 14 décembre en fin de matinée.
Ce mécanisme, qui fait partie des propositions avancées par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle de 2022, sera ouvert aux ménages dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 15 400 euros par part. Ce critère, qui doit permettre de mettre le « leasing social » à la portée de la moitié des foyers les moins favorisés, est le même que celui qui avait permis d’attribuer la « remise carburant » à la pompe jusqu’à la fin de l’année 2022.
Toutefois, compte tenu du peu de véhicules électriques pouvant être mis en location pour 100 euros, cette offre sera dans un premier temps limitée aux ménages qui pourront également justifier d’un kilométrage annuel supérieur à 8 000 kilomètres et/ou d’une distance supérieure à 15 kilomètres entre leur domicile et leur travail. En 2024, entre 20 000 et 25 000 bénéficiaires sont envisagés, le double en 2025.
Bonus écologique
La formule mise en place par le gouvernement sera accessible par le biais des sociétés de leasing auprès desquelles les candidats devront prendre contact sur un site qui sera ouvert vendredi 15 décembre. Pour chaque véhicule, l’aide de l’Etat pourra atteindre quelque 13 000 euros. Cette somme permettra aux bénéficiaires de ne pas avoir à verser un premier loyer de plusieurs milliers d’euros, comme c’est généralement le cas dans les formules de location longue durée.
Cette prise en charge intègre notamment le bonus écologique de 5 000 euros attribué à l’achat d’une voiture électrique dont les conditions d’attribution seront, dès 2024, déterminées par l’empreinte carbone du véhicule concerné, mesurée selon ses conditions de fabrication (en particulier l’origine de l’électricité utilisée par le constructeur) et de transport.
Rendue publique jeudi 14 décembre, la liste des modèles satisfaisant à ces critères compte une quarantaine de véhicules dont aucun n’a été produit hors d’Europe. Sont notamment exclues les voitures des marques chinoises mais aussi la Spring de la marque Dacia (groupe Renault), l’un des véhicules électriques les moins chers et les plus vendus en France.
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L'hydrogène en Occitanie. Pourquoi vouloir développer une filière hydrogène en Occitanie ?
Relocaliser notre production électrique et d’énergie pour nos modes de transports fait aussi partie de la décarbonation. Plus besoin de transporter du carburant puisqu’on le produit sur place. C’est une sorte de circuit-court énergétique pour la mobilité.
Et en Occitanie, on fait quoi pour l’hydrogène dans les transports ? Des expérimentations sont en cours d’élaboration sur le réseau liO :
- Les cars liO rétrofités par SAFRA dans le Tarn (15 cars – mise en circulation fin 2023)
- Les rames Alstom bi-mode électrique – hydrogène liO Train sur la ligne Montréjeau-Luchon (3 rames – mise en circulation en 2026)
La Région à l’action pour accélérer la transition écologique en Occitanie
EnerGaïa, l’événement dédié aux énergies renouvelables, s’installe au Parc des Expositions de Montpellier pour sa 17e édition. Le forum européen propose de véritables solutions environnementales pour les territoires, les villes ainsi que les industries.
Organisé à Montpellier les 13 et 14 décembre prochains, la Région Occitanie, premier partenaire de l’événement, et ses deux agences AREC et AD’OCC, sont présentes pour accompagner l’ensemble des professionnels engagés dans la transition écologique et énergétique.
Elles viendront apporter leur expertise, locale et internationale, sur des filières d’avenir telles que l’hydrogène vert, l’éolien flottant ou le solaire. Plusieurs accords d’ampleur seront par ailleurs signés par l’AREC au cours de ces 2 jours.
Le Forum 100% EnR s’affirme en 2023 avec 14 000 participants et 400 exposants attendus et plus de 100 conférences, ateliers pour débattre des nouvelles opportunités et enjeux du marché des EnR.