Voyages d’affaires.
CEGID, éditeur de solutions de gestion, publie son livre blanc 2023 et délivre son baromètre sur les mobilités des affaires. Un enseignement principal est à retenir : le confinement vécu pendant la période de pandémie a totalement remis en question les modes de vie, de travail et de déplacements des collaborateurs.
2023, l’année Zéro du voyage d’affaires : une année de référence pour une nouvelle vision du monde
La crise sanitaire a profondément modifié la perception du travail et également les modes de travail des collaborateurs. A noter d’abord, 74 % des salariés interrogés par l’IFOP estiment qu’il y aurait un avant et un après Covid. Trois ans après, les conséquences restent visibles dans les nouvelles habitudes des Français. Ils entretiennent un rapport plus distancié au travail : seulement 24 % des Français lui donne une place centrale dans leur vie contre 60 % en 1990. Aujourd’hui, la pratique du télétravail concerne 9 millions de Français et pose plusieurs enjeux qui ne sont pas encore tous maîtrisés par les organisations, en particulier, l’accompagnement du travail hybride avec l’application des règles du droit à la déconnexion.
L’organisation du travail sous ses différentes formes, la quête de sens qui transforme le voyage d’affaires et le besoin de concilier travail et expérience du voyage utile et agréable font donc de 2023, l’année de l’émergence d’une nouvelle ère pour le secteur.
Les principaux résultats de l’édition 2023 du baromètre consacré aux mobilités d’affaires
Le baromètre réalisé par Cegid, en partenariat avec l’AFTM, rend compte de l’évolution des mobilités d’affaires en 2023, en s’appuyant sur l’analyse de l’organisation du travail des salariés et la politique de mobilité mise en place en interne des entreprises consultées.
Concernant l’organisation du travail des salariés, les collaborateurs se sont globalement bien adaptés aux nouveaux modes d’organisation du travail, notamment le travail hybride (pour 64,5 % des sondés). Si, à l’unanimité, les entreprises excluent le 100 % télétravail, 96,4 % d’entre elles prévoient de mettre en place un quota mensuel de jours en distanciel pour en prolonger l’usage. Concernant les nouvelles pratiques émergentes d’organisation du travail, il est également à noter que le « flextime » – encore assez nouveau pour près de 44 % des sondés – fait son apparition dans les entreprises, afin de permettre aux collaborateurs d’adapter leurs horaires en fonction de leurs préférences et de leurs obligations professionnelles.
La pandémie, la quête de sens, comme les préoccupations concernant la transition climatique ont influé sur l’organisation et la planification des voyages d’affaires des collaborateurs.
Les besoins de simplicité (59,4 %), de souplesse (56,3 %) et de confort (53,1 %), priment par-dessus tout dans l’organisation des mobilités des collaborateurs, ainsi que la flexibilité (56,3 %) pour pouvoir réorganiser son déplacement en fonction de ses impératifs d’agenda professionnel et personnel.
Enfin, 28,1 % des entreprises sondées affirment que l’empreinte environnementale du voyage est importante pour les collaborateurs. Si la majorité des employés souhaite retrouver des conditions de voyages semblables à la période avant-covid, 13,3 % d’entre eux émettent néanmoins le souhait de privilégier le train plutôt que l’avion dans leurs déplacements.
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