300 véhicules en mars. Les rues de Paris seront bientôt sillonnées de «Black Cabs» électriques sur le modèle des taxis londonien. L’opérateur de VTC chinois Caocao (prononcer Ts'ao Ts'ao) a indiqué le 6 janvier qu’il allait opérer un service expérimental à Paris et en Île-de-France. L’entreprise, dont la filiale française est domiciliée à Levallois-Perret, est une filiale du groupe Geely, propriétaire notamment de Volvo, Lotus et de LEVC, la marque anglaise qui produit les fameux taxis londoniens (désormais électriques). C’est la première fois que CaoCao se lance hors de Chine, où le service compte 30 millions de clients. Le déploiement francilien s’effectuera les premiers mois sur Paris intra-muros, avec un objectif de 180 véhicules électriques, ou hybrides électriques, en février et 300 en mars. «Ces véhicules à faible émission de carbone pourront dans un premier temps circuler entre l’aéroport et le centre de Paris avec un déploiement plus large prévu en Île-de-France dans les prochaines semaines couvrant la petite et la grande couronne», expliquent les équipes de CaoCao Mobility.
Sous-traitance. L’application disposera de deux flottes de véhicules distinctes, disponibles à la réservation. Un modèle «Élégance» faisant appel aux très reconnaissables LEVC-TX à partir de 9,5 euros la course, pouvant accueillir 6 personnes et disposant d’un accès facile aux personnes en fauteuil roulant. Puis par la suite un modèle «standard» hybrides et électriques. La société de VTC mise donc sur des véhicules hauts de gamme et propores pour se démarquer de la concurrence. Mais, à l’instar d’Uber ou de Kapten, elle ne procédera à aucune embauche directe de chauffeurs et fera appel à des sous-traitants pour conduire ses VTC, sur le modèle d’une plateforme d’intermédiation.
G. H.