Bus et navettes à la demande. En pleine crise du coronavirus, la start-up new-yorkaise Via vient de lever 400 millions de dollars lors d’un nouveau tour de table qui valorise l’entreprise à près de 2,25 milliards de dollars. Un signe de confiance pour cette start-up à l’origine d’un algorithme de navettes et bus à la demande, utilisé par une centaine de partenaires dans des villes de Bordeaux, Lyon, Anglet, Aix, Nancy et Tours. Fait notable, Exor, la holding familiale qui contrôle Fiat-Chrysler et Ferrari, vient d’entrer au capital en plaçant 200 millions de dollars. Exor détient désormais 9% du capital aux côtés d’autres nouveaux investisseurs comme Shell, Itochu, Daimler. Pour rappel, Keolis est également un investisseur initial de Via, pour un montant non communiqué, et utilise les services de l'entreprise pour adapter son réseau pendant la crise du Covid-19.
Data. «En ce moment particulièrement difficile, il est plus important que jamais de travailler avec détermination pour l’instauration d’un avenir innovant et durable», souligne John Elkann, président-directeur Général d'Exor. Cet investissement représente un premier pas dans le secteur de la technologie basée sur les données pour cette holding familiale très ancrée sur l’univers automobile (Fiat, CNH Industrial). Via, qui emploie environ 700 personnes, prévoit d'utiliser la plupart de ces fonds pour étendre ses «partenariats», la partie services logiciels de son activité. Via exploite également ses propres navettes à Chicago, Washington, DC et New York, mais le cœur de son activité repose sur la vente sous licence de sa plateforme logicielle.
G. H.