Paiement à hauteur de 70%. Parmi les premières touchées par l’épidémie du coronavirus Covid-19, la région Grand-Est affronte une situation sanitaire devenue critique. Au lendemain de la promulgation du confinement décidé le 17 mars par le Gouvernement, la région a tenu à rassurer les entreprises de transport de voyageurs. «Cette crise sans précédent contraint l’arrêt des transports routiers scolaires en Grand-Est, des lignes régulières TER Fluo, mais force aussi l’annulation de tous les voyages scolaires et les sorties diverses. Cette paralysie du système de transport impacte fortement la santé financière et économique des entreprises concernées», souligne la région dans un communiqué. Dans ce contexte tendu, la région Grand-Est, en accord avec la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV), indique qu’elle assurera le paiement à hauteur de 70% de l’ensemble des prestations initialement prévues sur les marchés de transport afin de garantir un équilibre financier et de préserver les emplois.
Survie. Il y a quasiment un an, le 28 mars 2019, la région votait la gratuité des transports scolaires pour l’ensemble des élèves de primaire (maternelle et élémentaire). Cette mesure, mise en place depuis la rentrée de septembre 2019, concerne près de 51.000 élèves et s’inscrit dans une démarche volontariste d’aménagement des territoires ruraux, où se concentre l’essentiel des besoins de déplacement des élèves de primaire. En temps normal, les 80 sociétés de transport du Grand-Est acheminent 230.000 élèves pour un budget annuel de 260 millions d’euros. Pour assurer la continuité de ce lien vital, des dispositifs spécifiques ont été déployés assure Jean Rottner, président (LR) de la Région Grand-Est (et par ailleurs médecin urgentiste): « Face à cette crise sanitaire que nous vivons collectivement, je tiens à rassurer l’ensemble des entreprises de transport dont l’activité est fortement touchée et au ralenti. La Région se mobilise d’ores et déjà et met en place des dispositifs spéciaux afin de permettre la survie des entreprises et des emplois de ce secteur.»
G. H.