Newsletter S'inscrire à notre newsletter

Magazine

Mobilité: le monde d'après bloqué dans les bouchons?

Image

Crédit photo

Retour au mass transit. La mobilité post-Covid se caractérise par un recours accru à l’automobile, avec pour corollaire une congestion urbaine croissante. Le vélo, présenté par certains comme le mode de déplacement du futur, reste utilisé de préférence pour des déplacements courts (2,5 km en moyenne), alors qu'en Ile-de-France, la distance moyenne d’un trajet domicile-travail en Ile-de-France est de 12 km. De plus, la météo automnale vient littéralement doucher les ardeurs des néo-cyclistes. Jour après jour, alors que la reprise de l’épidémie se confirme, les automobilistes franciliens s’agglutinent dans les bouchons matin et soir. La DRIEA estime d’ailleurs que le report de 10% des passagers habituels des réseaux ferrés (mass transit) vers la voiture provoquerait une augmentation de 40 à 80% des véhicules roulant vers Paris à l’heure de pointe, selon les axes. A comparer aux résultats d’une étude publiée par l’Institut Paris Région, en partenariat avec la SNCF, la Mass Transit Academy, Kisio et le cabinet Sustainable Mobilities, qui évalue l’impact d’une hausse du télétravail en Ile-de-France. Dans les activités qui le permettent, deux jours de télétravail par semaine auraient ainsi pour conséquence de réduire de 6 à 13% les flux de mobilité aux heures de pointe dans le mass transit. Un autosoliste émet en moyenne 138 g de CO2, contre 4 g en mass transit.

Scénario alternatif. De son côté, l’UTP propose un scénario de réduction de 50% de l’autosolisme hors Ile-de-France (de 36,6% à 18,3% des déplacements domicile-travail), basé sur une augmentation des modes alternatifs : covoiturage (+40%), marche (+20%), bus et cars (+20%), et vélo (triplement de la part modale). L’UTP rappelle que 20% de l’ensemble des déplacements domicile-travail réalisés par un conducteur seul dans sa voiture font moins de 5 kilomètres. L’UTP et le Cerema ont mis en place une base de données qui s’appuie sur une projection des 62 Enquêtes Ménages-Déplacements (EMD) menées depuis 2010, auprès de 175 000 ménages. Segmentées en deux grands territoires : Ile-de-France et hors Ile-de France, elle permet d’analyser les comportements et les besoins de mobilité. Avec cet outil, il est aujourd’hui possible de quantifier les flux de mobilité selon leurs origines et destinations, le mode utilisé (17 modes) et la distance parcourue (6 catégories).

S. G.

Auteur

  • La rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format