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Les États-Unis vont définir un cadre réglementaire sur l’Hyperloop

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Première aux États-Unis. Les projets de transport à sustentation magnétiques Hyperloop bénéficieront-ils des milliards de dollars que les États-Unis comptent injecter dans leurs infrastructures? Virgin Hyperloop, l’une des entreprises engagées sur cette technologie, indique que ce mode de transport a été intégré dans la future loi sur le transport (Moving Forward Act) le 7 juillet dernier, lors de son examen à la Chambre des représentants. Cette loi, si elle venait à être adopté par le Sénat américain, confierait au Conseil des technologies des transports non traditionnels et émergents (NETT) la tâche de fournir des orientations et un cadre réglementaire au cours des six prochains mois pour enfin lancer l'Hyperloop. «L'inclusion du transport Hyperloop dans la législation est historique. Cela positionne une fois de plus les États-Unis comme chef de file en matière d’innovation», s’est réjouit Jay Walder, PDG de Virgin Hyperloop. Gigantesque plan de 1.500 milliards de dollars, le Moving Forward Act (H.R.2) doit permettre de moderniser et de verdir le réseau d’infrastructures aux États-Unis, comprenant transports et bâtiments. La section concernant la partie Hyperloop indique que le Conseil des technologies novatrices travaillera avec les sociétés Hyperloop pour établir un cadre réglementaire qui englobe «la sécurité, la surveillance, l'impact environnemental et la livraison du projet».

Budget. En février dernier, le Comité européen de normalisation avait également annoncé des mesures similaires pour former un comité de surveillance de «normalisation des systèmes Hyperloop». S’ils ouvrent une fenêtre réglementaire, ces cadres juridiques ne préjugent en rien du succès éventuel de ce type de transport. Les premiers tests, hormis quelques tubes d’essais assemblés, mettront du temps à se concrétiser, sans compter un équilibre financier qui reste à trouver. Sébastien Gendron, le PDG de TransPod, société canadienne implantée à Toronto, également présente via une filiale à Limoges, indiquait le mois dernier dans les colonnes du Populaire du Centre qu’il avait sécurisé son budget pour financer la première tranche des travaux de sa piste d’essai de 3 km à Droux. L’entreprise indique avoir entamé des discussions avec la ville de Détroit, aux États-Unis, mais rien de nouveau en France.

G. H.

Auteur

  • Grégoire Hamon
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