Faire perdurer le transport public. Avec la réduction des offres de transport public, les gares routières tournent au ralenti, ou sont totalement fermées. Kisio, filiale de Keolis spécialisée dans l’accompagnement des services à la mobilité, gère les gares routières de l’aéroport de Marseille-Provence, de Lyon Perrache et Lyon Part-Dieu, de Dijon, entre autres. «La fermeture ou la réduction des services a été décidée par les AO, au fur et à mesure du confinement, souligne Bertrand Vinay, directeur régional Grand Sud-Est. La billetterie a été maintenue sur des plages d’activité restreintes quand les guichets disposent d’une vitre de protection, avec une double restriction: la suppression du paiement en liquide, et la suspension des validations selon les cas.» De manière générale, «les collectivités manifestent un véritable souci de faire perdurer les services publics de transport, qui restent essentiels pour les activités prioritaires».
Préparer la transition. Le travail au quotidien en période de confinement s’organise lui aussi. «On gère les contraintes des salariés: certains sont tributaires des transports publics dont l’offre est réduite; d’autres doivent rester au domicile pour assurer la garde de leurs enfants…», poursuit Bertrand Vinay. Les équipes de Kisio préparent d’ores et déjà la sortie de crise. «Il faudra passer par des mesures sanitaires assez strictes avant de retrouver un fonctionnement normal, précise Bertrand Vinay. Nous étudions la future remise en marche des services, en travaillant sur la désinfection des espaces. Nous emmagasinons du retour d’expérience pour être prêts à aborder la période de transition qui suivra le confinement.»