500 Renault Zoé. Le groupe Renault va de nouveau proposer des véhicules électriques en libre-service dans les rues parisiennes, à travers sa nouvelle offre Zity. La mise en service de cette offre, annoncée initialement pour mars, avait été suspendue en raison des mesures de confinement. Elle remplace le service Moov’in, développé en partenariat avec le loueur Ada, qui a pris fin en février dernier. Pour lancer Zity à Paris, le constructeur français s’est cette fois-ci associé à 50/50 avec l’espagnol Ferrovial, avec lequel il propose déjà 725 Renault Zoé en free floating à Madrid. «Zity sera plus facile d’accès, disponible 24h sur 24, sept jours sur sept, sans frais d’inscription, sans durée minimale de service», signalait en février dernier Gilles Normand, directeur de la division véhicules électriques et services de mobilité du groupe Renault. Disponibles sur Paris et Clichy, les 500 Renault Zoé Zity seront utilisables à partir de 0,29 euro par minute. En cas d’utilisation prolongée, il est possible de basculer sur des forfaits à prix fixes 24, 48 ou 72 heures (respectivement 35€, 55 € et 65€), ainsi que d'utiliser des packs permettant d'acheter du crédit-temps. «En fonction de son parcours, l’usager se voit proposer automatiquement le tarif le plus avantageux, à la minute comme au forfait», tient à rassurer Renault.
Guerre des tarifs. En s’associant avec Ferovial, l'un des principaux opérateurs mondiaux d'infrastructures, Renault espère profiter de l’ouverture de nombreux marchés en Europe et en Amérique du Sud. De quoi concurrencer ShareNow, la nouvelle société de mobilité commune du groupe BMW et de Daimler AG. De fait, ShareNow a immédiatement salué l’arrivée de Zity à Paris en annonçant le même jour le lancement de deux formules d’abonnements, résiliables à tout moment. Le Pass25, à 19,99€/mois, propose une réduction de 25% sur le tarif par minute (qui passe de 24c à 18c) et le Pass50 à 89,99€/mois (12c la minute). Ces formules sont également proposées depuis le début du mois de mai en Allemagne et en Autriche. La guerre des tarifs est donc lancée.
G. H.