4 millions d'élèves concernés. En annonçant l’objectif de sortie du confinement au 11 mai, le président de la République, Emmanuel Macron, a précisé que l’école reprendrait également à partir de cette date, avec des modalités restant à définir. Depuis, les discussions se sont engagées entre les services de l’État et les représentants des transporteurs. Sur le terrain, c’est le flou. «Une fois de plus, le transport des scolaires reste un angle mort», s’insurge l’Association nationale pour les transports éducatifs de l’enseignement public (Anateep) dans un communiqué, alors que 4 millions d’élèves, de la maternelle au lycée, utilisent un transport collectif pour rejoindre leur lieu d’études.
Distance sociale et désinfection. Pour l’Anateep, une série de questions doivent être résolues avant de renvoyer les élèves en classe en toute sécurité: comment assurer la distanciation sociale à bord des cars scolaires, ou des bus urbains utilisés par les élèves? Faudra-t-il désinfecter les véhicules après chaque service ou rotation? Les élèves seront-ils tenus de porter masques et gants? Et qui fera respecter les règles? Un élève dépourvu de ces équipements de protection individuels devra-t-il être exclu des transports? Les plus jeunes et les élèves en situation de handicap vont-ils bénéficier d’une assistance? Quid de la protection des conducteurs?