100.000 salariés concernés. Après les annulations de voyages scolaires, de séjours touristiques et d’excursions, la fermeture des établissements scolaires, le confinement généralisé annoncé lundi 16 mars par le Président de la République aggrave encore les perspectives pour le transport routier de voyageurs. La limitation drastique de tous les déplacements vient confirmer les anticipations les plus pessimistes. Le 16 mars, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno le Maire, et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ont réuni les organisations professionnelles pour mettre sur pied un fonds de solidarité afin de venir en aide aux PME et aux indépendants. La FNTV avait demandé quelques jours plus tôt au gouvernement de prendre des mesures d’urgence, afin de protéger les 1.000 entreprises concernées, et leurs 100.000 salariés, conformément à l'engagement du Président de la République, Emmanuel Macron, à soutenir les secteurs économiques en danger, «quoi qu'il en coûte» !
Compenser et anticiper. Les pouvoirs publics ont répondu aux attentes de la profession: assurance du paiement par les Régions de la totalité des prestations de transport scolaire dans des conditions dérogatoires exceptionnelles aux contrats existants ; mise en place d'un fonds de solidarité par l'Etat auquel les PME pourront avoir recours en urgence pour tenter d'éviter les défaillances désormais inéluctables ; exonération des charges sociales et fiscales pendant toute la durée de l'épidémie jusqu'au retour à la normale ; prise en charge intégrale du chômage partiel pour les salariés des entreprises de transport routier de voyageurs. Reste à en connaître les modalités précises de mise en œuvre. Enfin, la FNTV a demandé également la mise en place d'un plan de relance ambitieux pour anticiper la reprise d'activité qui aura lieu après la crise. A suivre...