Un mois d’arrêt. La production reprend dans les usines ferroviaires. Fermée au niveau de ses ateliers de fabrication depuis le 17 mars, l’usine CAF de Bagnères-de-Bigorre a rouvert ses portes le 20 avril. Pour aboutir à cette reprise de la production, le constructeur a dû mettre en œuvre un plan sanitaire défini avec les représentants du personnel. Il prévoit, notamment, une désinfection régulière des locaux, l’application des règles de distanciation ainsi que la mise à disposition des équipements de protection (masques, gants…). Pour l’heure, avec un quart de l’effectif habituel, CAF France a repris le montage des rames de tramway destinées à la capitale luxembourgeoise. «Comme nous dispositions du stock d’équipements nécessaires à leur production, nous avons donc repris la fabrication des dernières rames qui nous restent à livrer», explique Francis Nakache, directeur général de CAF France.
Retour à la normale d’ici fin mai. À l’inverse, les autres contrats en cours sont directement touchés par l’arrêt de la chaîne de fournisseurs. C’est le cas des locotracteurs destinés à la RATP. À ces problèmes d’approvisionnement s’ajoutent des difficultés d’acheminement du matériel. Elles concernent, en particulier, les rames RER (MI2N) en cours de rénovation. Au global, «le retour à la normale de nos activités pourrait intervenir d’ici la fin mai. C’est du moins l’objectif que nous nous fixons», indique Francis Nakache. Ce retour à la normale est d’autant plus attendu que CAF France est, parallèlement, engagé dans de nombreux appels d’offres en cours. Le constructeur est, en effet, candidat pour remporter les marchés suivants: ligne 3 du métro de Toulouse, tramways de Nantes, tramways ligne 1 RATP, MI NG pour la ligne B du RER et rames automatiques pour la ligne 18 du Grand Paris.
O. C.