Véhicules à batteries. Deux jours après l’annonce de l’alliance entre les groupes Daimler et Volvo AB pour le développement de piles à combustibles, le groupe chinois BYD indiquait avoir signé un accord de coopération stratégique dans le domaine des véhicules électriques avec le japonais Hino, filiale de Toyota dédiée aux véhicules industries. Les deux groupes asiatiques entendent tout d’abord s’associer pour le développement de camions et de bus à batteries électriques, avant d’étendre cette coopération à d’autres domaines comme la commercialisation conjointe. Taketo Nakane, directeur et directeur général de Hino, affirme que l'objectif est de développer des véhicules utilitaires électriques pour les clients «qui sont vraiment avantageux sur le plan pratique et économique».
Deux pionniers dans leur domaine. Jusqu'à présent, Hino, comme sa société mère Toyota, s’était surtout spécialisé dans la production de véhicules hybrides, en commercialisant par exemple le premier bus hybride au monde dès 1991. À l’inverse BYD a démarré en 1995 en tant qu'entreprise de R&D et de fabrication de batteries, avant de produire ses propres véhicules : bus, autocars et camions électriques. Son premier lancement de bus électrique à batterie remonte à 2011 et depuis le constructeur de Shenzhen revendique plus de 50.000 unités vendues. Le partenariat entre Hino et BYD ne remet pas en cause l’autre accord de coopération établi depuis septembre 2018 entre le constructeur japonais et le groupe Traton, filiale de Volkswagen regroupant, entre autres les marques MAN et Scania. Outre la mise en place d’une filiale commune dédiée l’approvisionnement de pièces, les deux entités ont mis en place une équipe dédiée à la mobilité électrique.
G. H.