Un contrat potentiel pour 76 rames. Déjà fortes, les positions d’Alstom sur le marché français du tramway se sont encore renforcées. Le constructeur français vient, en effet, de se voir attribuer la commande de Nantes Métropole pour des tramways de quatrième génération. Le communiqué de presse publié à cette occasion ne précise pas le nombre de rames effectivement commandées. Mais lors de la présentation du design du futur tramway, le 5 mars 2019, un contrat potentiel pour 76 rames dont 30 en option avait été évoqué. Après délibération du conseil métropolitain du 17 juillet 2020, la conception des tramways pourra débuter cette année, suivie par les phases de fabrication, d'essais et d'homologation en 2021 et 2022. Les premières nouvelles rames, qui offriront une capacité totale de 300 places, soit cinquante de plus que le matériel actuel, sont attendues sur le réseau en 2023. Le calendrier initial a donc sensiblement glissé. Il était, en effet, prévu que les 46 rames de la tranche ferme, réceptionnées à partir du quatrième trimestre 2021, remplacent autant de rames Alstom TFS mises en service entre 1984 et 1994, les rames suivantes devant servir à couvrir les besoins nés de l’extension du réseau.
Alstom effectue son grand retour à Nantes. Pour autant, cette commande, d’un montant potentiel de 234 millions d’euros, constitue un succès de choix pour Alstom qui a dû faire face à une intense concurrence. Comme s’en était félicité, alors, Pascal Bolo, vice-président de Nantes Métropole et président de la Semitan, «tous les constructeurs étaient là» pour l’appel d’offres lancé en janvier 2019. Alstom effectue donc son grand retour à Nantes, le constructeur ayant vu lui échapper tour à tour deux marchés pour accompagner le développement du réseau et le renforcement des fréquences. Ces commandes pour respectivement trente-trois et douze rames étaient finalement revenues à Bombardier (Incentro) et CAF (Urbos 3).
O. C.