Hausse de l’activité. Le niçois Vulog, leader mondial des technologies de mobilité partagée, indique avoir effectué une importante mise à jour de sa plateforme AiMA, devenant ainsi «le premier fournisseur de technologies du secteur à prendre entièrement en charge la fonctionnalité multimodale et multi-villes». De fait, les utilisateurs de services de mobilité gérés par la plateforme de Vulog vont avoir la possibilité d’emprunter une voiture en libre-service, puis un vélo et enfin une trottinette à partir d’une seule application, et non plus trois. «Des études menées par Vulog, début 2019, sur les services de mobilité à Paris ont révélé que l’utilisateur moyen avait sur son smartphone jusqu’à sept applications différentes pour se déplacer en ville. Par ailleurs, la plupart des services de mobilité partagée étant lancés dans une seule ville, les usagers souhaitant se rendre dans d’autres localités sont contraints de souscrire à un service différent», souligne-t-on chez Vulog. Jusqu’à présent, seules des applications propriétaires comme Uber permettaient de passer d’un véhicule à l’autre. Les acteurs plus petits vont désormais pouvoir étoffer leurs services de la même manière. C’est le cas du service Poppy, proposé en Belgique à Bruxelles et Anvers, capable de proposer à ses usagers depuis l’été 2019 des scooters électriques, des trottinettes et des voitures, ces dernières pouvant être prises et déposées dans chacune des deux villes. La plateforme Aimo, à Stockholm, est également devenue multimodale, avec l’ajout récent de 200 trottinettes électriques à sa flotte initiale de 300 Renault ZOE. Les deux opérateurs ont observé, durant la période d’essai, une hausse de l’activité allant jusqu’à 34%.
Rentabilité à long terme. Vulog considère que les services de mobilité partagée multi-engins, voire multi-villes, deviendront la norme dans les douze à dix-huit mois. «La fonctionnalité multimodale et multi-villes donne aux opérateurs un avantage déterminant sur leurs concurrents et nous sommes persuadés que de tels services exhaustifs et flexibles seront décisifs pour assurer une rentabilité à long terme pour tous les opérateurs», avance Gregory Ducongé, directeur général de Vulog. Son entreprise fournit l’infrastructure technologique à trente services de partage de véhicules sur cinq continents. Sa plateforme AiMA intègre et connecte diverses fonctionnalités essentielles permettant à des services de mobilité de fonctionner harmonieusement: la gestion prédictive des trajets, la gestion des flottes, le traitement des paiements, l’enregistrement de stationnement. L’intégration de futurs véhicules autonomes a même été prévue.
G. H.