Covoiturage courte-distance. Lors du salon des Maires et des Collectivités locales, qui s’est déroulé du 19 au 21 novembre, e.Voyageurs SNCF, la branche numérique de l’entreprise ferroviaire, a indiqué que son Assistant SNCF intégrait désormais les offres de covoiturage courte-distance domicile-travail de Blablalines et de Karos. Blablalines, plateforme de Blablacar consacrée au covoiturage domicile-travail compte 900.000 membres en France. Karos, positionnée sur le même créneau, compte plus de 250.000 utilisateurs actifs avec déjà 2 millions de covoiturages effectués au compteur. Pour utiliser ces nouveaux services, l’utilisateur devra au préalable enregistrer dans ses préférences l’emplacement de son travail et de son domicile. Autre nouveauté, les flottes de taxis et de VTC disponibles via son partenaire Karhoo, filiale du constructeur Renault, sont aussi étendues à 43 villes contre 17 initialement (dont 26 villes en dehors de l’Île-de-France). Une annonce qui tombe à pic pour préparer les grèves annoncées du mois de décembre.
Une offre encore mitée. Lancé par Guillaume Pepy en juin dernier, l’Assistant SNCF vise à regrouper sous une application unique l’ensemble des modes de transport disponibles pour un trajet donné. «Il faut proposer une solution aussi fluide que la voiture individuelle pour aller d’un point A à un point B. C’est notre objectif pour l’Assistant», avait indiqué Alexandre Viros, patron d’e.Voyageurs SNCF, à cette occasion. Pour l’instant, le service se révèle surtout pertinent sur l’offre rail TGV et TER (avec encore quelques cafouillages lors des perturbations) mais bute sur la desserte fine du territoire. Outre ses propres services et les applications précitées, la SNCF n’a réussi à rallier sous sa casquette que les offres de Bus Direct et du réseau de la Compagnie des Transports Strasbourgeois. L’application a été téléchargée par plus de 13,6 millions d’utilisateurs et comptabilise plus de 1 million de recherches d’itinéraires multimodaux par jour.
G. H.