Maisonneuve consolide sa position dans la Loire. Signée le 30 juillet, la cession de la SAS Transports Guillermin Raymond est effective depuis le 1er août. Deux autres entreprises indépendantes régionales, le groupe Berthelet et Autocars Maisonneuve se sont en effet entendues pour reprendre, pour la première, les sites Guillermin de Chimilin (nord-Isère) et de Cevins (Savoie), et pour la seconde celui de Saint-Symphorien-de-Lay (Loire), jusqu’ici siège social de la société familiale présidée depuis 2014 par Yves Guillermin (CA 2018: 7,384 M€). «J’étais uniquement intéressé par le site de la Loire, avec sa trentaine de véhicules et ses 37 salariés dont 30 conducteurs, confirme Jean-Baptiste Maisonneuve, à la tête de la société de transport éponyme depuis 2011. Situé à 25 km de notre site de Feurs, il consolide notre développement dans le département, voire dans le Rhône, car il est proche de Tarare». Précision, les Autocars Guillermin travaillaient déjà en sous-traitance pour Maisonneuve en scolaire et pour une ligne régulière.
Berthelet se renforce en Nord-Isère. Si Jean-Baptiste Maisonneuve n’avait «pas l’intention d’aller en Savoie et en Isère», le groupe Berthelet y trouve lui beaucoup d’intérêt. «Chimilin et Cevins constituent deux implantations stratégiques pour nous», confirme Aurélien Berthelet, son directeur général. Il intensifie ainsi son maillage géographique avec une première implantation en Savoie et un renforcement de sa présence en Isère. Avec Chimilin, la société familiale se renforce en effet sur sa base géographique, et historique, du Nord-Isère, avec notamment la ligne Transisère 1982 (Aoste-Crémieu), assurée par les Autocars Guillermin depuis deux ans. A cette volonté de reconquête du Nord-Isère, s’ajoute l’opportunité de se déployer en Savoie sur le transport scolaire, régulier et urbain (sur Méribel déjà) et de renforcer fortement son activité hivernale de transfert de voyageurs vers les stations. La reprise de ces deux sites s’accompagne de celle de leur personnel, soit au total 30 permanents et une quarantaine de saisonniers en hiver. Cela représente 50 équivalents temps plein à l’année.
Nathalie Ruffier