Données non conservées. Aéroports de Paris (ADP), qui gère notamment les aéroports Paris-Orly et Roissy-Charles de Gaulle, testera en 2020 la reconnaissance faciale lors du dépôt des bagages et de l'embarquement. Cette expérimentation se déroulera à Orly avec les passagers de deux compagnies aériennes, dont Air France. Chaque passagers de ces deux compagnies sera invité à scanner son visage auprès d'une borne spéciale, ce qui évitera d’attendre lors du passage au poste frontière. Pour le moment, ADP indique que le nouveau système d’embarquement ne sera présent que sur trois vols réguliers. Le test, d’une durée de 18 mois, s’effectuera sous la supervision de la CNIL, qui s’assurera que les données biométriques utilisées sont bien détruites immédiatement après le décollage de l’avion. «Notre objectif est aujourd'hui un passage à l'échelle de la biométrie dans nos aéroports parisiens pour qu'en 2024-2025, elle jalonne de bout en bout le parcours passager», a déclaré ADP à l’Express. Pour l’heure, les deux aéroports parisiens utilisent depuis l’été 2018 des sas Parafe (pour «passage automatisé rapide aux frontières extérieures»), pour les passagers munis de passeport biométriques.
Améliorer le suivi des bagages. Pour l’an prochain, ADP a également signé un partenariat avec Air France pour assurer la traçabilité des bagages à Paris-Charles de Gaulle grâce à des étiquettes équipées de puces RFID. Pour Air France, cela représentera environ 8 millions de bagages étiquetés par an. Cette technologie sera progressivement déployée sur les autres escales de la compagnie Air France mais également sur l'ensemble des terminaux de Paris-Charles de Gaulle, notamment le Terminal 1. La technologie RFID doit permettre de répondre au besoin d’information des clients sur leurs bagages et améliorer le taux d’identification et le suivi des bagages (avec des gains en termes de performance opérationnelle) et réduire les coûts d’exploitation associés.
G. H.