Pour la première fois depuis 2009, le trafic de passagers des aéroports de l’Union européenne (UE), pour le mois de janvier 2015, a fait mieux que celui des aéroports européens qui n’appartiennent pas à l'UE : 5,1% contre 3,8%, par rapport à janvier 2014. Au global la croissance est de 4,8%. Est-ce un signe ?
Pour la première fois depuis 2009, le trafic de passagers des aéroports de l’Union européenne (UE), pour le mois de janvier 2015, a fait mieux que celui des aéroports européens qui n’appartiennent pas à l'UE : 5,1 % contre 3,8 %, par rapport à janvier 2014. Au global la croissance est de 4,8 %. Est-ce un signe ? Pour autant, la France reste bien en-deçà des ces chiffres. Dans l’Hexagone, la croissance a été limitée à 2,1 %. Les aéroports parisiens, Charles-de-Gaule (+ 2,5 %) et Orly (+ 1,2 %), lyonnais (+1,6 %), toulousain (-0,5 %)… confirment la mollesse de la croissance de ce mois de janvier, par rapport à d’autres aéroports de l’Union européenne : Athènes (+28,1 %), Lisbonne (+15,1 %), Dublin (+14,1 %), Bruxelles (+ 13,5 %)… toujours par rapport à janvier 2014. C’est Marseille qui affiche, en ce début d’année, la meilleure performance hexagonale avec une croissance de son trafic de passagers de 3,1 %.
Pour les pays en dehors de l’Union européenne, qui ont assuré la dynamique de ces derniers temps, on relève l’impact des conflits entre la Russie et l’Ukraine sur l’économie : le trafic russe est en baisse de 1% et celui de l’Ukraine de 19 %. En revanche, la croissance du trafic en Turquie ne connaît pas de répit, avec une hausse de 10 %, alors que le seul aéroport d’Istanbul affiche une progression de 17 % sur ce mois de janvier.
Ces chiffres sont fournis par Airports Council International (ACI), qui agrège les statistiques de fréquentation de 460 aéroports à travers 45 pays, ce qui représente plus de 90 % du trafic total de passagers européens.