Le trafic aérien européen de passagers a poursuivi, en février 2015, sur le même rythme de + 5 %, la croissance qu’il avait entamée en janvier 2015, par rapport aux deux premiers mois de l’année 2014. Mais, en février, la France reste en deçà de ce mouvement, avec une croissance de son trafic aérien de passagers limité à 3,2 %, par rapport à février 2014.
Le trafic aérien européen de passagers a poursuivi, en février 2015, sur le même rythme de + 5 %, la croissance qu’il avait entamée en janvier 2015, par rapport aux deux premiers mois de l’année 2014. Mais, en février, la France reste en deçà de ce mouvement, avec une croissance de son trafic aérien de passagers limité à 3,2 %, par rapport à février 2014. Contrairement aux périodes précédentes, ce sont les aéroports appartenant à l’Union européenne qui ont été les moteurs de cette croissance européenne, en ce début d’année 2015. En février 2015, le trafic de passagers y a augmenté de 6,2 %, par rapport à février 2014, dynamisé notamment par des pays tels que la Grèce, l’Irlande, la Belgique, le Portugal, la Roumanie… A contrario, la hausse du trafic des passagers desservant des aéroports situés en dehors de l’Union européenne, a été limitée en février à 1,3 %, toujours par rapport à février 2014. Airports Council International (Aci), qui compile les fréquentations de passagers sur plus de 200 aéroports, note les conséquences du conflit entre la Russie et l’Ukraine ainsi que des conditions climatiques particulièrement défavorables en Turquie.
En cumul, à fin février dernier, sur les deux premiers mois de l’année, les principaux aéroports français restent en deçà de l’évolution européenne qui s’élève à + 5 %, par rapport aux deux premiers mois de l’année 2014 : Paris-Charles de Gaulle (+ 2,8 %), Paris-Orly (+ 1,7 %), Nice (+2,3 %), Lyon (+ 3,8 %), Marseille (+ 3,1 %)…