Compagnie de lancement du Bombardier Cs 100 présenté au salon du Bourget, Swiss a tenu aussi à le faire découvrir, en grandes pompes, en son fief de Zurich. Un nouvel appareil censé assurer sa croissance dans le domaine du court et moyen-courrier.
Compagnie de lancement du Bombardier Cs 100 présenté au salon du Bourget, Swiss a tenu aussi à le faire découvrir, en grandes pompes, en son fief de Zurich. Un nouvel appareil censé assurer sa croissance dans le domaine du court et moyen-courrier. Ainsi, avant de retourner à Montréal, et après sa présentation au salon du Bourget, le Bombardier Cs 100, a fait un détour, hier jeudi 18 juin, à Zurich. La compagnie helvète est, en effet, celle qui lancera ce tout nouveau appareil qui doit obtenir sa certification avant la fin de l’année, si son fournisseur veut coller au calendrier de livraison de ses compagnies clientes. Le carnet de commandes de Bombardier pour ce type d’appareils s’élève aujourd’hui à 600 appareils, dont 243 ventes. Les caractéristiques de cet avion : un rayon d’action de 5460 km, des émissions de dioxyde de carbone (Co2) en baisse de 20 %, des émissions d’oxyde d’azote (NOx) réduites de 50 %,... et une consommation de carburant moindre de 20 %, que celle d’appareils actuels.
Accompagnée par le groupe Lufthansa, la compagnie Swiss a, quant à elle, investi deux milliards de dollars pour une commande de 30 de ces appareils. La première tranche d’une dizaine d’avions, les Cs 100 de 125 sièges, interviendra dès le premier semestre de 2016. Ils remplaceront progressivement les actuels Avro Rj 100 d’une capacité de 97 sièges, sur des routes telles que London-City, Florence, Dresde… au départ de Zurich, mais aussi Genève-Nice, ou Zurich-Biarritz, Ajaccio ou Calvi. Ensuite, une deuxième tranche d’une taille équivalente suivra en 2017. Mais il s’agira du modèle Cs 300 de 145 sièges, dont Bombardier attend la certification au premier semestre de l’année 2016. Pour la troisième tranche de dix appareils, en 2018, le choix du modèle n’est pas encore défini à ce jour. A ce moment, l’âge moyen de la flotte de Swiss chutera de 16,4 ans cette année, à 9,2 ans. Même si la question de la répercussion des économies d’exploitation sur le prix des billets n’est pas encore tranchée, Swiss compte bien sur ces Bombardier pour reconquérir des parts de marché, principalement en Europe, et aussi en gagner sur le Maghreb où elle vient d’ouvrir Marrakech et Alger.