Dans le but d’équilibrer l’activité touristique tout au long de l’année, Savoie Mont-Blanc Tourisme, met en avant quatre de ses lacs pour attirer de nouvelles clientèles vers ce qui est le plus attendu des touristes, durant la période estivale, le balnéaire.
"Mettre la mer à la montagne" peut très bien résumer la nouvelle stratégie de Savoie Mont-Blanc Tourisme pour l'été. Pour y parvenir, l’institution de promotion compte sur ses quatre lacs, du Léman, d’Annecy, d’Aiguebelette et du Bourget. "Autant de territoires différents, donc non pas concurrents mais bien davantage complémentaires", résume Côme Vermersch, directeur général de Savoie Mont-Blanc Tourisme. "Faire ce nos lacs ce que réalisent nos voisins italiens ou autrichiens, une destination à part entière", ajoute-t-il.
Dès cet été, avec vraisemblablement une valeur de test, la structure va mettre en place un circuit présentant justement ces quatre lacs : "il s’agira d’un produit vitrine qui nous permettra d’apprécier son intérêt auprès de la clientèle". Un challenge, car l’intérêt du balnéaire, ici, est minime. En effet, 11% de la clientèle qui se rend dans les Savoie le met en avant, contre par exemple plus de 70% attaché la qualité des paysages.
L’objectif est plus stratégique. Sur le territoire des deux départements et fort de la position de leader mondial des sports d’hiver, l’hiver concentre 62 % des nuitées, contre 33% en été et 5% pour les inter-saisons. "La saison d’hiver est désormais mature, la progression se construira en été", résume Carole Raphoz, responsable de l’observatoire de Savoie Mont-Blanc Tourisme.
Une soirée de promotion pour les groupes
La promotion va démarrer en France et Belgique, et le département des groupes et de la distribution, créé depuis 2010, va s’y associer. Dirigé par Véronique Halbout, il compte trois personnes : deux à Annecy et une à Paris. "Nous allons organiser, en juin prochain à Paris, à l’attention des clients, prospects, groupistes, autocaristes… une grande soirée de présentation à bord d’un bateau sur la Seine, sur ce thème", précise-t-elle. Cette structure est à même de construire des programmes, mais elle ne les commercialise pas. "Nous sommes des facilitateurs d’accès à l’offre, au service des professionnels", conclut Véronique Halbout.