Sept ans après y avoir installé l’une de ses cinq bases françaises et quinze ans après son premier vol entre Lyon et Londres, EasyJet annonce l’ouverture de quatre nouvelles lignes saisonnières et de nouvelles perspectives de développement, ici et en France.
Sept ans après y avoir installé l’une de ses cinq bases françaises et quinze ans après son premier vol entre Lyon et Londres, EasyJet annonce l’ouverture de quatre nouvelles lignes saisonnières et de nouvelles perspectives de développement, ici et en France. Amsterdam (quatre vols par semaine), Naples (deux vols par semaine), Belfast (un vol par semaine) et Londres Southend (un vol par semaine) seront désormais connectés à Lyon-Saint Exupéry, à partir de l’entrée en service des horaires d’hiver Iata. Avec de nouvelles fréquences ajoutées sur les liaisons vers Rome, Londres Luton et Toulouse, ce seront 44 000 sièges supplémentaires qui seront proposés à la clientèle lyonnaise. A ce jour, la compagnie orange dessert depuis Lyon 34 routes à destination de 11 pays. Et de nouvelles devraient s’ouvrir encore dans un proche avenir : "il nous reste du potentiel ici", confirme François Bacchetta, directeur général pour la France d’EasyJet. A Lyon-Saint Exupéry, avec deux millions de passagers, en 2014, la compagnie compte 19,4 % de part de marché du trafic de l’aéroport. "Sur les dix millions de passagers que nous envisageons en 2020, environ 40 % devraient être captés par le low cost", explique de son côté, Philippe Bernand, président du directoire d’Aéroports de Lyon. A ce jour, ce trafic n’en représente que 27,2 %. D’autant que, sur l’année 2014, d’après l’Union des Aéroports de France, le trafic low cost représentait 38,7 % du trafic total des aéroports de province, contre 36,5 %, en 2013.
Un site spécifique pour les groupes
Pour coller à ces ambitions, EasyJet vise toutes les clientèles. "Les clientèles import et export sont équilibrées, même s’il existe de fortes disparités selon les lignes, explique François Bacchetta. De même, la clientèle affaires représente désormais 21 % des passagers au niveau lyonnais, contre 24 % au niveau français". Et la clientèle groupe est elle aussi bienvenue : "notre site prévoit une option pour les groupes. Lorsque nous sommes sollicités, nous avons des interlocuteurs spécialisés qui contactent directement la personne à l’origine de la demande", précise François Bacchetta. L’objectif est de croître à un rythme de 5% par an, soit sensiblement plus vite que la croissance du trafic aérien global français.