Alors que la saison d’hiver 2014/2015 n’est pas encore totalement terminée, France Montagnes, qui fédère l’essentiel des professionnels de l’ensemble des massifs de montagne français, se réjouit de l’annonce de nouvelles dates des vacances de printemps, plus précoces. Elles entreront en vigueur dès 2016.
C’est la nouveauté de ce printemps : l’annonce du nouveau calendrier scolaire, une revendication ancienne de France Montagnes avec des promesses successivement portées par les ministres du Tourisme, Sylvia Pinel, puis par Matthias Fekl, à l’occasion des deux derniers salons professionnels Grand Ski, à Chambéry, par exemple, et qui viennent d’aboutir : "même s’il ne s’agit que d’une semaine de décalage, les conséquences seront sensibles, se réjouit Michel Giraudy, président de France Montagnes. Nous sommes ravis que le monde de l’économie et celui de l’Education nationale aient pu trouver un terrain d’entente. D’ores et déjà, nous pouvons annoncer que cela se traduira par des contrats d’un mois de travail supplémentaire pour au moins 20 000 saisonniers". Avec à la clé, des ouvertures de stations plus nombreuses à cette période, qui autoriseront, notamment pour les charters et les groupes qui arrivent de l’étranger, des rotations supplémentaires. Ces nouvelles dates fournissent aussi une pertinence nouvelle à l’opération "le printemps du ski", initiative qui vient d’être lancée, cette année, et qui devrait connaître une ampleur supplémentaire dans le futur. Ces nouvelles donnes permettront-elles à la France de retrouver son leadership mondial ? Avec 55,6 millions de journées-skieurs pour dix millions de touristes, l’hiver dernier s’était soldé par la perte du leadership mondial, au bénéfice des Etats-Unis, mais son maintien au niveau européen, devant l’Autriche. Quant à celui qui se termine, "il devrait déboucher sur des chiffres comparables, avec un taux de remplissage des hébergements se situant entre 64 et 72 %", selon Jean-Marc Silva, directeur de France Montagnes. L’hiver est stratégique pour l’ensemble des cinq massifs de montagne français. Même si la situation n’est pas homogène, sur les dix millions de séjours enregistrés annuellement, cette saison en représente 80 %.