Plus vaste région du Portugal, mais assez loin dans la hiérarchie de la fréquentation touristique du pays, la région de l’Alentejo vient de conclure, à Lyon, une série de quatre workshops où une dizaine de représentants de l’offre ont rencontré environ 200 agents de voyages.
Plus vaste région du Portugal, mais assez loin dans la hiérarchie de la fréquentation touristique du pays, la région de l’Alentejo vient de conclure, à Lyon, une série de quatre workshops où une dizaine de représentants de l’offre ont rencontré environ 200 agents de voyages. C’est à l’hôtel de la Cour des Loges, à Lyon, que le dernier workshop de la tournée française de la région portugaise de l’Alentejo s’est déroulé le 21 mai, après Nantes, Paris et Lille. A l’image du tourisme français au Portugal, la fréquentation grimpe en flèche : "depuis quatre années, la fréquentation française a doublé. En 2014, nous avons enregistré dans notre région 80 000 nuitées de la part des Français. Nous comptons bien cette année, passer la barre des 100 000", envisage Vitor Fernandez Da Silva, président de l‘agence de promotion du tourisme de l’Alentejo.
Entre Lisbonne et l’Algarve, l’Alentejo est la plus grande région portugaise, mais ne compte seulement que 5 % de la population. Le tourisme ne représente pas plus que 6 % du total national. Autant dire qu’ici, la qualité prime sur la quantité. L’offre d’hébergement est limitée à 20 000 lits touristiques, assez éloignée des grands complexes balnéaires que l’on peut rencontrer plus au sud. Mais elle colle bien aux caractéristiques de l’Alentejo : un art de vivre qui repose sur un riche patrimoine gastronomique. Côté vins, par exemple, l’Alentejo fournit la moitié de la production nationale. Et Reguengos de Monsaraz a été désignée "Ville européenne du Vin 2015". Vitor Fernandez Da Silva met aussi en avant l’intérêt du tourisme religieux : l’Alentejo était terre d’accueil de couvents et certains d’entre eux ont été réaménagés en pousadas. Sur ce thème, la destination organise d'ailleurs des expositions itinérantes avec certains diocèses français, comme cela va être le cas prochainement, à Lyon.