Rien qu'en Europe, ce sont pas moins de 645 compagnies aériennes qui ne volent plus depuis l'année 2000, peut-on lire sur le site de Pagtour sous la plume de Michel Ghesquière.
Sur le site de Pagtour*, un article de Michel Ghesquiere révèle que depuis 2000 en Europe, ce ne sont pas moins de 645 compagnies aériennes qui ont disparu du ciel. Parmi celles-ci, il y en a qui ont fait faillite et d’autres qui ont cessé tout simplement leurs activités. Dans les chiffres, on y retrouve aussi bien des compagnies passagers, des charters, des transporteurs de fret ainsi que des airlines cargos. Et Michel Ghesquière de poursuivre : ce simple chiffre de 645 démontre à lui seul l’évidence de rendre obligatoire l’assurance insolvabilité pour la totalité des opérations faites par les compagnies. Et de constater que le tiercé "perdant" est la Russie suivie de la Grande-Bretagne et de la France, et que si l’on regarde au niveau des blocs de pays, force est de constater que les pays de l’Union européenne regroupent à eux seuls pas moins de 431 compagnies ayant cessé d’exister, relève-t-il. Dans ce tableau chiffré, il n’est pas tenu compte que, dans deux pays au moins, la faillite de deux transporteurs (Swissair en Suisse et Sabena en Belgique) a, en dehors des drames sociaux, coûté très cher aux économies de ces pays, tant sur le plan financier qu'en terme de notoriété nationale. Les compagnies aériennes, IATA en tête, clament qu’il est impossible pour elles d’être assurées, constate Michel Ghesquière en rapportant leurs propos : "Nous ne trouverons aucune compagnie d’assurances qui accepteraient de nous couvrir". L'auteur de l'article s'interroge : comment font les croisiéristes avec leurs paquebots pouvant dépasser le milliard d’euros pièce et le risque d’un Titanic avec des milliers de passagers à bord…? Comment font des groupes comme TUI ou Thomas Cook pour être assuré contre l’insolvabilité, alors que leurs chiffres d’affaires et leurs engagements financiers respectifs dépassent, allègrement, ceux de la majorité des compagnies aériennes? Sans compter que les compagnies aériennes acceptent "du bout des lèvres" de n’assurer uniquement que leurs opérations directes et refusent de couvrir leurs actions parallèles ou complémentaires… Comme les réservations hôtelières, les locations de voitures effectuées via leurs sites internet, conclut Michel Ghesquière.
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