Préfigurant la fusion des deux régions Rhône-Alpes et Auvergne, au 1er janvier 2016, les deux comités régionaux du tourisme (CRT) ont entamé les discussions pour arriver à un organisme unique, vraisemblablement dès le début de 2017.
Préfigurant la fusion des deux régions Rhône-Alpes et Auvergne, au 1er janvier prochain, les deux structures institutionnelles du tourisme régional ont entamé les discussions pour arriver à un organisme unique, vraisemblablement dès le début de 2017. Après les élections régionales, qui doivent se tenir les 6 et 13 décembre prochains et aboutir à la constitution de 14 conseils régionaux au lieu de 22 aujourd’hui, le premier chantier de la nouvelle collectivité territoriale élue sera de lui trouver un nom, en principe dès sa première délibération, en janvier 2016 : "Rhône-Alpes-Auvergne devrait être retenue", envisage André Chapaveire, vice-président de l’actuel conseil régional d’Auvergne et par ailleurs président de la Confédération nationale du tourisme (CNT) et de la Fédération nationale des comités régionaux du tourisme (FNCRT). Certains opteraient plutôt sur un respect de l’alphabet et une appellation "Auvergne-Rhône-Alpes".
Concernant le volet tourisme, chacune des deux régions dispose aujourd’hui de sa propre structure, employant environ une cinquantaine de personnes, à Lyon et à Clermont-Ferrand. "Il y aura bien sûr une seule gouvernance, mais nous pensons bien maintenir à Clermont-Ferrand une antenne, un observatoire par exemple. Le nouvel ensemble devrait être opérationnel dès le début de 2017", explique André Chapaveire. Les discussions ont démarré : "nous avons l’habitude de travailler depuis longtemps ensemble", rappelle Jean Besson, le président de Rhône-Alpes Tourisme. L’enjeu est cependant de taille pour cette nouvelle région. La question des équipes sera au cœur des débats.