A l'issue du conseil de surveillance de la SNCM qui s'est tenu ce 31 octobre au matin à Paris, Transdev tient "à réaffirmer que tout ce qu'il entreprend, aujourd'hui comme hier, en tant qu'actionnaire majoritaire, vise à empêcher la disparition pure et simple de la SNCM et de l'ensemble de ses activités et ses emplois".
Dans un communiqué, Transdev tient à s'expliquer dans le dossier concernant la SNCM, à la suite d'un conseil de surveillance de la compagnie qui s'est tenu ce 31 octobre au matin à Paris. Ainsi, l'opérateur de transport tient "à réaffirmer que tout ce qu'il entreprend, aujourd'hui comme hier, en tant qu'actionnaire majoritaire, vise à empêcher la disparition pure et simple de la SNCM et de l'ensemble de ses activités et ses emplois. C’est le sens même du redressement judiciaire qui vise à permettre, sous l’autorité du
Président du tribunal de commerce et avec le concours des administrateurs judiciaires qu’il aura désignés, d’identifier une solution pérenne permettant de lever l’hypothèque des demandes de remboursement de l'Union européenne, tout en préservant la délégation de service public". Aussi, afin de créer les conditions de ce redressement judiciaire, et comme il l'avait annoncé lors de la dernière réunion de la médiation conduite par Gilles Belier, Transdev "a rendu exigibles ses créances détenues sur la compagnie, à effet du 3 novembre, étant entendu que ces sommes pourront être mises à disposition des organes de la procédure dans le cadre du redressement judiciaire". Cette recherche de solution via le redressement judiciaire "doit permettre qu’un appel d’offres soit conduit par le tribunal, qu’un repreneur, qui devra être agréé par la Collectivité territoriale de Corse, soit identifié, et qu’un accord soit trouvé avec la Commission européenne. Il est primordial que cet accord puisse intervenir rapidement et en tout état de cause, dans des délais compatibles avec la nécessité de préserver la saison 2015".