L’Astronef Van Hool de Salaün Holidays, a pointé mercredi 2 juillet à 21h, à Oussuriisk, en Sibérie extrême-orientale, devant l’hôtel éponyme, signant ainsi l’avant-dernière étape du "Voyage du Siècle".
L’Astronef Van Hool de Salaün Holidays, a pointé mercredi 2 juillet à 21h, à Oussuriisk, en Sibérie extrême-orientale, devant l’hôtel éponyme, signant ainsi l’avant-dernière étape du "Voyage du Siècle". Une ponctualité remarquable pour ce voyage hors norme, qui est en fait la plus longue route terrestre possible du monde. Mercredi soir, l’autocar de luxe affichait déjà 15 289 kilomètres au compteur. Il avait quitté Brest le 17 mai dernier, traversant les pays de l’Europe du Nord et de l’Est avant de rentrer et de traverser la Russie, plus vaste pays du monde, dans sa grande largeur, avec à la clé neuf heures de décalage avec la France, sept heures avec Moscou. Un périple qui n’a rencontré aucun phénomène fâcheux et notoire : "pas de panne mécanique, pas de problème avec la police en dépit de contrôles fréquents, surtout dans les entrées de ville, ni de questions administratives ; seuls quelques attentions supplémentaires ont été nécessaires, compte tenu de l’état des routes du côté de Tomsk ou de Novossibirsk", constatent de concert Jean-Yves Marchandour et Jean-Pierre Labat, les deux conducteurs de l’entreprise finistérienne, qui se relaient au volant de l’Astronef. Il est vrai que l’encadrement fourni par la filiale de Salaün Holidays a permis une efficacité à la hauteur pour huiler les rapports avec les différents interlocuteurs locaux : Narguiza Fayzieva, Elena Kourokhtina et Youri Liachenko. Si cette étape de liaison d’aujourd’hui, entre Khabarovsk et Oussuriisk, ne laissera pas les plus grands souvenirs de voyages et de découverte aux 24 passagers, elle a rapproché de plus de 600 km, l’échéance d'aujourd'hui, qui n’est plus désormais qu’à 100 km d’ici. A ce moment, Brest, port militaire de l’Atlantique aura été rejoint par autocar à son homologue russe Vladivostok, port militaire sur le Pacifique.