Plus de 250 participants étaient au rendez-vous de la 14e Convention Salaün Holidays, qui s'est tenue ce week-end à Bénodet dans le Finistère. Au programme : présentation d'une cinquantaine de fournisseurs et partenaires du voyagiste, les équipes et bilan de l'année écoulée et perspectives.
A l'occasion de la 14e Convention Salaün Holidays qui s'est tenue ce week-end à Bénodet (29), Stéphane Le Pennec, son directeur général a d'emblée planté le décor : "en 2012, parmi les dix premiers voyagistes français, sept affichaient des pertes financières et, selon le Seto, en 2013, l’exercice s’est soldé en France par un déficit de 9,8 % en terme de clientèle et de 5,4 % en terme de chiffre d’affaires". Une façon de positionner l’entreprise de Michel Salaün. Car, en 2013, chez le voyagiste breton, "le volume d’affaires a augmenté de 9,95 % et le nombre de clients de 4,8 %". Une performance que l’on doit surtout aux produits long-courrier qui progressent de 12 % et au moyen-courrier de 10 %, alors que les produits avion/autocar se tassent de 0,37 %. Incontestablement le ciblage historique de l’entreprise autocariste de Pont-de-Buis, avec une programmation composée très majoritairement de circuits, fait ses preuves. Avec une clientèle âgée (83 % d’entre elle à plus de 60 ans) et argentée, le ticket moyen grimpe à plus de 1 800 euros ! Pré et Post acheminements inclus, opérations boîtes aux lettres d’envergure (neuf millions de prospectus adressés), partenariats à la carte avec les distributeurs sont les maître-mots du modèle Salaün Holidays et les explications à ces bons résultats. Pour l’année qui démarre, Salaün Holidays va encore l’accentuer, en particulier en élargissant sa zone de chalandise : deux nouveaux attachés commerciaux sont attendus, l’un en Ile-de-France, l'autre dans l’Est de la France. Egalement, en améliorant le logiciel de gestion du système de prise en charge à domicile, afin de mieux gérer les navettes. La technologie est impliquée aussi dans le concept web2store qui devrait monter en puissance cette année. Une mesure qui contribuera à l’un des objectifs de Stéphane Le Pennec : "nous avons pour objectif d’atteindre un ratio de vente par vendeur à hauteur de 680 000 euros, cette année, contre 640 000 euros en 2013", ambitionne-t-il.