Le ministère sri lankais de la Défense exige dorénavant des visiteurs étrangers d'obtenir son aval avant de se rendre dans le nord du pays, longtemps en proie à un conflit meurtrier qui s'est soldé par l'écrasement de la rébellion tamoule.
"Le 15 octobre 2014, le ministère de la Défense [du Sri Lanka] a annoncé que les visiteurs étrangers désireux de se rendre dans la province du nord devraient, désormais, solliciter l'autorisation des autorités sri lankaises", indique le Quai d'Orsay dans une dernière minute concernant l'ancien Ceylan. A l'heure actuelle, l'ensemble du pays est ouvert au tourisme sur la carte du ministère français des Affaires étrangères, sachant qu'il convient d'y être vigilant.
Les demandes, précise le ministère, sont à présenter à l'adresse suivante : Secretary, Ministry of Defence and Urban Development (Attention : Military Liaison Officer), 15/5 Baladaksha Mawatha Colombo 3. Les demandes par fax au 00 94 11 232 81 09 sont également acceptées.
De 1983 à 2009, la guerre civile qui a opposé les Tigres tamouls au gouvernement cinghalais, les premiers étant hindouistes, les seconds majoritairement boudhistes, a empêché toute visite au nord-est de l'ancien Ceylan. Depuis quelques années, le tourisme a reconquis ce territoire, mais pas sans précautions, ne serait-ce qu'en évitant les zones qui n'ont pas encore été déminées dans le nord-est.