L'obligation de prise de données biométriques pour obtenir un visa touristique pour l'Inde est repoussée au 1er mai 2015, alors que la mesure devait initialement entrer en vigueur dès le 2 janvier 2015.
Le lobbying du Seto, du Snav et de la Pata auprès des autorités indiennes a permis de repousser au 1er mai 2015 l'application des nouvelles mesures pour l'obtention d'un visa pour l'Inde. Ces nouvelles procédures, qui impliquaient la prise de données biométriques dans cinq centres spécialisés répartis sur le territoire français, devaient initialement entrer en vigueur dès le 2 janvier 2015.
Le Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto), le Syndicat national des agences de voyages (Snav) et la Pacific Asia Travel Association (France Chapter) ont convaincu les autorités indiennes, via leur ambassade, en faisant "prévaloir les préjudices de l'application de ces mesures pour le tourisme à destination de l'Inde", indique un communiqué conjoint.
Le Seto, le Snav et la Pata vont tenter de faire inclure d'ici mai 2015 les Français parmi les voyageurs qui peuvent se voir délivrer un visa sur place, à leur arrivée dans l'un des neuf aéroports indiens où un tel dispositif est en place depuis fin novembre 2014. Dans cette hypothèse, il sera crucial pour les agents de voyages de s'assurer de la nationalité de leurs clients partant du territoire français.
Actuellement, les ressortissants allemands, luxembourgeois, israéliens, brésiliens, finlandais, palestiniens, ont cette faculté, comme près d'une quarantaine d'autres nationalités. Mais ni les Français, ni les Suisses, ni les Belges n'ont cette possibilité.
Pourtant cette simplification serait bienvenue, estiment les trois organismes pour "permettre à la destination Inde de poursuivre sa belle progression sur le marché français".