Lors du dernier point d’étape proposé le 30 avril dernier, Jean-Michel Fromantin, président d’Expofrance 2025, n’était pas peu fier d’annoncer les résultats du sondage d’Ifop d’avril, ainsi que l’arrivée de nouveaux partenaires.
Lors du dernier point d’étape proposé le 30 avril dernier, Jean-Michel Fromantin, président d’Expofrance 2025, n’était pas peu fier d’annoncer les résultats du sondage d’Ifop d’avril, ainsi que l’arrivée de nouveaux partenaires. Réalisée par l’Ifop, du 9 au 11 avril derniers sur un échantillon représentatif de 1051 personnes, l’étude commanditée par Expofrance 2025 montre que 84 % des Français sont favorables à l’organisation de l’exposition universelle de 2025. Les personnes interrogées sont d’autant plus favorables qu’elles habitent en zone urbaine (86 %), par rapport aux zones rurales (80 %). Le projet porté par Jean-Christophe Fromantin, président de l’Association France 2025 et par ailleurs député-maire de Neuilly trouve ici l’un de ses appuis majeurs avant de partir à la conquête des forces vives du pays.
Autre bonne nouvelle : Air France et Renault sont les deux dernière entreprises à figurer au titre des quinze "partenaires fondateurs" du projet de candidature de la France, aux côtés de la SNCF, Aéroports de Paris, RATP… D’autres partenaires économiques rejoignent l’association, dont Safran, dernier en date. Et des institutionnels aussi, comme Atout France, le Medef… Une mission parlementaire vient d’être désignée et rendra son rapport à l’automne prochain. Expofrance 2025 marque des points par rapport à la candidature tricolore pour les Jeux olympiques de 2024. "Les deux candidatures ne sont pas incompatibles. Mais les JO sont gérés par le CIO, une instance internationale, qui impose sa loi, ses sponsors… alors qu'Expofrance 2025 est portée uniquement par les forces vives du pays, même si certaines de nos entreprises partenaires peuvent être engagées sur les deux tableaux", répond Jean-Michel Fromantin.
La manifestation devrait se dérouler sur six mois, déclinée sur trois périmètres : le premier dans les territoires et les grandes métropoles de l’Hexagone pour des approches thématiques, le deuxième basé sur le futur territoire du Grand Paris, et le troisième concernant le centre historique de la capitale, pour un enjeu estimé à plus de 70 millions de visiteurs.