L’Europe qui vient de donner raison aux opposants au barrage de Sivens (81), apporte de l’eau au moulin aux mouvements écologistes fortement opposés, en Rhône-Alpes, au futur Center Parcs (Pierre et Vacances), à Roybon-Chambaran dans l'Isère.
L’Europe qui vient de donner raison aux opposants au barrage de Sivens (81), apporte de l’eau au moulin aux mouvements écologistes fortement opposés, en Rhône-Alpes, au futur Center Parcs (Pierre et Vacances), à Roybon-Chambaran dans l'Isère. En effet, à Lyon, le parti Europe-Ecologie-Les-Verts (EELV) vient de s’opposer à la subvention publique de sept millions d’euros envisagée par le conseil régional de Rhône-Alpes, pour soutenir ce projet. "S’il était mis en œuvre, ce projet détruirait plusieurs hectares de forêt et de zones humides qui alimentent la nappe phréatique nécessaires à l’accès à l’eau de centaine de milliers de citoyens drômois et isérois", écrivent de concert, Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-paroles nationaux d’EELV. "Il risque de mettre en péril une faune et une flore qu’il est nécessaire de protéger", ajoutent-ils, s’appuyant sur diverses irrégularités au regard de la loi sur l’eau, qui n’ont cependant pas empêché l’adoption des arrêtés préfectoraux, soutenue par l’ex-président du conseil général de l’Isère et actuel secrétaire d’Etat à la Réforme Territoriale, André Vallini.
Un pavé dans le jardin du groupe Pierre et Vacances, alors que les bulldozers ont commencé à s’activer dans l’Isère, et que le groupe de Gérard Brémond prépare, pour le début de l’année prochaine, l’ouverture de son cinquième site français, sous l’enseigne Center Parcs, dans la région Poitou-Charentes. Et que deux autres implantations de Center Parcs midsize, dans le Jura et la Saône-et-Loire, sont envisagées. Car EELV appelle à une mobilisation renforcée aux côtés des associations, n’hésitant pas à qualifier le futur Center Parcs de Roybon-Chambaran, d'un "Sivens en Rhône-Alpes". Et ce, alors que le calendrier prévoit l’ouverture du site de Roybon-Chambaran en 2017, pour un millier de cottages répartis sur 200 hectares et avec 700 emplois à la clé.