Les offices de tourisme du Pays de l'Hermitage et du Tournonais fusionneront le 1er janvier 2014.
C’est l’une des conséquences du regroupement des deux intercommunalités : les offices de tourisme de L'Hermitage et du Tournonais fusionneront le 1er janvier 2014. Sur le plan touristique, cela signifie donner naissance à une complémentarité, dans une zone particulièrement riche en projets touristiques.
Le nouvel ensemble, à cheval au dessus du Rhône de la Drôme et de l’Ardèche, regroupera 26 communes, pour une population de 40 000 habitants environ. Pour anticiper le rapprochement, l’harmonisation et l’animation des équipes (quatre salariés à Tain l’Hermitage et deux à Tournon, aujourd’hui), Christophe Bonin, vient d’être recruté en janvier 2013, en tant que chargé de mission. Les deux implantations d’accueil devraient subsister. Un schéma de développement touristique traçant les lignes directrices de la future structure a déjà été proposé par les deux communautés de communes : "tout reste à construire", explique Christophe Bonin, ex-directeur de l’Agence de développement et de réservation touristique (ADRT) de la Creuse. A l’exception d’une structure où figurent déjà les deux offices de tourisme.
Mise en avant du label "Vignobles et Découvertes"
Initié par Atout France en 2009, le label "Vignobles et Découvertes" compte sur l’ensemble du périmètre plus d’une cinquantaine d’adhérents : des structures viti-vinicoles, des restaurants, des hôtels, des sites touristiques… Parmi elles, plusieurs sont susceptibles de recevoir des groupes. On peut citer par exemple la maison Chapoutier, pouvant accueillir des séminaires jusqu’à 150 personnes. Mais ici, le meilleur reste à venir. Que ce soit la remise en service du chemin de fer touristique du "Mastrou", entre Tournon et Lamastre, depuis sa reprise par Kleber Rossillon, toujours prévue en juillet 2013. Celui-ci est susceptible de recevoir, dès la première année, plus de 100 000 visiteurs. Ou encore l’ouverture, en octobre prochain de la Cité du chocolat, à Tain l’Hermitage où l’on table sur un visitorat de 300 000 personnes par an. D’ailleurs, certains investisseurs sentent le vent : un hôtel de charme est en préparation à Tournon, alors que du côté de la Drôme, un espace public doit être cédé dans l’optique de la construction d’un hôtel, situé directement à la sortie de l’autoroute A7.